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Discute autour de l'hypnose dite regressive...

Photo du rédacteur: navigateur88navigateur88

Dernière mise à jour : 28 janv.

TAIZE en guise d'excuse.
L’observation a eu lieu dans la nuit du 12 août 1972 près de Taizé, petite bourgade connue pour son abbaye bénédictine où se rassemble chaque année une forte communauté religieuse.
Dans un lieu, nommé « Le Cratère », sorte de creux au flanc d’une colline dominant la vallée, plusieurs jeunes sont assis là contemplant les étoiles. Renata F., alors étudiante en Sarde, François T et Didier M, plus un autre étudiant italien discutent paisiblement lorsque soudain un point lumineux accroche le regard de Renata.
Face à eux, semblant se situer près de la colline en face, une sorte de masse oblongue se découpe dans le ciel, assez proche du sol. De touts les témoins, François T. sera le plus loquace. L’apparition de cette curieuse masse ne sera que le début d’une très longue nuit où les événements insolites succéderont aux événements insolites.
« Cette vision, confia François par la suite, avait été précédée d’un sifflement insolite, presque insoutenable, émis par l’objet curieux au moment de son atterrissage ».
François était à cette époque étudiant en psychologie (il est hélas décédé en janvier 2010). Il poursuit ainsi :
« D’après les calculs auxquels nous allions nous livrer par la suite, cet engin mesurait entre 50 et 80 mètres de long. Nous avons d’abord pu observer une série de lumières jaunes qui en émanaient, deux grosses vers la gauche et cinq vers la droite. Sur l’un des côtés, deux lueurs orange dansaient en dehors de l’ovni. Puis deux faisceaux lumineux ont jailli.
Au bout d’une quart d’heure, ils ont semblé se matérialiser en balayant le sol. J’avais en tout cas l’impression qu’il s’agissait d’une lumière « solide » car les faisceaux ressemblaient à des pylônes. Y avait-il des passagers dans l’engin ? Si c’est le cas alors ces derniers nous ont permis de distinguer une coupole jaune au sommet de l’appareil. »
La croyance est forte d’emblée. L’attente aussi.


Quelques temps passent, l’objet reste présent. A un certain moment les témoins affirment avoir ressenti comme des picotements dans les mains et les jambes. Certainement dus à une station debout et une certaine nervosité, à moins qu’un tel engin, malgré la distance manifeste, n’en soit le responsable…
Ce qui serait surprenant, n’oublions pas que sur le campement nombre de personnes y vivaient à ce même moment la en communauté est qu'il n'y ait aucun autre témoignage ni pour la vision de l’engin ni pour les conséquences.
Quoiqu’il en soit, les témoins (François T en tête) affirmeront également avoir entendu les chiens hurler à la mort !
Le temps passe et d’un coup, environ ¾ d’heure après le début de l’observation, et alors que des sortes de flammèches rougeâtres éclairent l’engin, trois sortes de petits disques blanchâtres s’échappent apparemment de la forme oblongue !
Une danse ou ronde interminable se produit alors de la part des ces « mini-soucoupes » autour de l’engin-mère. Parfois elles s’éloignent comme pour escorter alors un avion passant à proximité dans le ciel. Puis elles reviennent, semblant vouloir surveiller le vaisseau principal.

Voilà donc maintenant une heure que les témoins observent cette scène hors du commun. C’est alors que, sortant de leur contemplation, François décide de s’approcher un peu plus de l’engin qu’il estime alors à 1500 mètres de là. Naturellement ses compagnons le suivent. Après trois cent mètres, légèrement en contrebas existe une haie d’arbustes. Elle se situe à environ 350/400 mètres d’eux et leur barre la route.
Ils rebroussent alors chemin avec l’espoir de pouvoir contourner l’obstacle et traversent un champ. C’est à ce moment précis qu’un autre phénomène insolite surgit ! Une sorte de masse sombre barre le chemin et par la même l’accès vers l’engin principal. Le faisceau d’une lampe torche allumée sera même dévié vers le haut, à angle droit.
François poursuit ainsi le récit : « Au moment où nous nous apprêtons à contourner l’obstacle, nous avons vu surgir une autre haie sur notre gauche. Ca a été un moment de panique car nous étions certains que cette haie n’existait pas dans la réalité.
Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises. L’un de nous a allumé sa torche électrique et l’a dirigée vers le buisson-fantôme. Or le faisceau lumineux, en arrivant contre la haie, a été dévié à la verticale, nous empêchant ainsi de voir la haie. C’est à ce moment que les disques ont disparu et qu’un énorme faisceau aveuglant s’est mis à balayer la nuit. »
Manifestement, selon ce que nous venons de relater, François est le meneur de l’affaire. Nous n’avons jusqu’ici que sa version, mais pourquoi serait-elle fausse ? Quoiqu’il en soit, un unique témoin parlant, de surcroit avec une certitude ancrée vers quelque chose d’origine exotique se doivent d’être soulignés.
Une haie qui n’existe pas, mais que nous avons photographiée et qui, sans aucun doute possible existait déjà la, comme en témoigne le cliché publié dans LDLN à l’époque des faits !
Deux heures s’écoulèrent depuis l’atterrissage présumé de l’engin principal. Les témoins n’ont pas réussi à s’approcher. Il est alors plus de 4h du matin lorsque la masse semble soudainement se mettre en mouvement, tournant sur elle-même. Elle s’élève ensuite et disparait dans le ciel selon les dires du même témoin principal, M François T. »

 

Tel est le récit de cette soirée mémorable ! L’affaire s’avère finalement n’être qu’une observation d’un ensemble d’éléments disparates tout le long des cinq heures (mettant en jeu un terrain de pétanque voir ici :  (Mais Taizé vous ! (navigateur88.wixsite.com). Il est facile de déduire que le témoin principal, François T. fut un bon meneur, que le jeu qui consistait à cette époque (et certainement encore de nos jours dans d'autres cas) à une séduction plus ou moins romantique avec une guitare et quelques bières en renfort Que s’est -il passé dans l’esprit des ufologues pour vouloir ajouter des éléments aux témoignage à l’aide d’une séance d’hypnose dite régressive ? La recherche d’une confirmation que cette soirée fut choisie par des entités venues d’ailleurs pour élire T. à quelque chose qui nous échapperait ? J’avoue que voici quelques années encore, j’ignorais tout de cette séance d’hypnose et ce fut à la lumière de sauvegarde d’archives paranormales et ufologiques que l’ayant droit d’une revue de l’insolite me fit part de cela en me transmettant copie des séances.
Voici quelques extraits :

(Séance en date du 02/02/1974 réalisée par Monsieur G…)
-         T : ça y est, je le vois…
-         G : Vous le voyez très bien ? Bon, vous voyez une soucoupe volante (1), vous la voyez ? Ou plutôt un « cigare volant » (1) ; Comptez voir les lumières que vous voyez sous ce faisceau lumineux, je veux dire sous cette « soucoupe volante » ou « cigare volant ».
-         T : J’en vois… une grosse, une autre … une plus petite à droite par rapport à moi et j’en vois cinq autres sur la droite ; j’en vois sept principales… de couleur … jaune, pas éblouissant ; ce sont des lumières assez vives, qui se remarquent facilement, qui ne sont pas éblouissantes.
-         G : A combien de mètres, à peu près ? Vous êtes assez loin de ce que vous voyez ? (2) Je vais vous rapprocher un petit peu (3) ; Vous approchez de l’objet ; dites bien vos impressions ; vous approchez, vous approchez… Vous voyez ?
-         T : Il y a un picotement aux doigts. (4)
-         G : Vous sentez ?
-         T : Oui
-         G : Approchez encore,… approchez toujours
-         T : Oui
-         G. ça vous pique toujours ?
-         T : Moins
-         G : Oui, puisque vous avez dépassé la barrière ; (5) à présent, approchez vous autour de l’engin et regardez bien, vous ne devez pas être loin…
L’hypnotiseur insiste pour que T s’approche de l’engin mais T rencontre la haie qui existe dans le témoignage initial et G lui ordonne de la passer pour se rapprocher de l’engin. Il indique alors :
-         G : Je suis même certain que vous le voyez très bien et vous aller chercher si vous voyez un endroit où vous pouvez pénétrer dans cet engin (6), mais avant il faudra tourner autour, autour de cet engin.
-         T : Je suis presque en dessous.
-         G : Oui c’est exact. (7)
-         T : Il y a des faisceaux lumineux … qui sont dirigés sur le sol et je m’aperçois que les faisceaux ne partent pas des grosses lumières, ils viennent de dessous, sous l’engin. (8)
-         G : Oui
Déjà en eux-mêmes ces extraits montrent bien l’influence de la suggestion sur T, même s’il est conscient de jouer un rôle, il valide la séance. Le reste est à l’avenant avec ce passage :
-         T : J’ai l’impression que pour rentrer dans l’engin, il faudrait passer dessous.
-         G : Oui et certainement vous allez trouver l’accès.
-         T : J’ai l’impression qu’il y a une ouverture sur un des côtés… sous l’engin…
-         G : Et c’est par là qu’il serait possible de passer ?
-         T : Je crois oui.
-         G : Bon et bien si c’est là, je m’en vais l’ouvrir (9). Vous la voyez qui s’ouvre.
Encore un peu plus loin :
-         G : Pénétrez dedans, carrément.
-         T : Je ne sais pas comment… monter.
-         G : Si parce que je vais vous y mettre. (10)
Dans le reste du récit fait sous hypnose T ; va détailler sous suggestion de G certains éléments de l’engin. En vrac :
-         T : Il y a comme un… sur ma droite en rentrant, comme un appareil qui ressemble à un appareil dans les cafés, pour écouter la musique.
-         T : Je monte, ce n’est pas un escalier, c’est une pente, le sol est lisse, c’est penché en direction du centre, il y a une inclinaison en montant… Là je ne vois plus rien…
-         G : Oui parce que j’ai tourné la tête… (11)

1/- Nous avons ici des exemples de questions dirigées.
2/- Ici l’hypnotiseur reste prudent. Cela ne va pas durer…
3/- La suggestion n’en est plus une, il s’agit plus d’un ordre en réalité.
4/- T. est-il perturbé par l’ordre de l’hypnotiseur ? Il ne répond pas !
5/- L’hypnotiseur introduit un élément qui n’existe pas dans le témoignage initial :  une barrière, il rassure T en formulant l’avis qu’une fois cette barrière dépassée il ne ressentira plus rien.
6/- L’engin est en l’air au-dessus de la colline. La suggestion de l’hypnotiseur ne tient pas compte de ce « détail ».
7/- L’hypnotiseur valide sa suggestion, comme s'il était dans la scène.
8/- Dans quel mesure T n’est pas conscient de la séance d’hypnose et joue son rôle de témoin privilégié ? En effet, les lumières provenaient toutes du sol et montaient vers le ciel puisque en réalité c’était des projecteurs de DCA allumés sur le terrain de pétanque ?
9/- Ici c’est encore plus net, l’hypnotiseur dirige T.
10/- La fabrique à faux souvenirs est grande ouverte. Ou comment passer d’un récit déjà enjolivé et fantasmagorique à une véritable visite d’un engin qui n’est en réalité qu’un simple terrain de pétanque éclairé de projecteurs de DCA ! Nous avons la chance ici qu’une contre-enquête explique le cas et permet une lecture de cette séance d’hypnose qui n’est rien d’autre que suggestions sur suggestions pour faire plaisir à G et valider certainement les attentes extraordinaires du meneur qu’est T.
11/- G est bien le meneur de cette séance, il suggère ce que doit voir T.

 

Au cours d’une seconde séance d’hypnose T déclara voir des arches (plus des lumières) mais éblouissantes (contrairement à la première séance : lumières assez vives, pas éblouissantes).
Sous cet état T explique son témoignage, l’influence ne semble pas jouer un grand rôle ici puisque manifestement l’enquêteur le laisse parler. Il indique cependant : « Je vois toute une série de lumières, j’ai dit « c’est une soucoupe » et "tous nous l’avons vu…et j’ai l’impression que je l’ai déjà vue… ».

Abstract :
"Somnambulisme hypnotique contrôlé par : régression du sujet avec régression constatée du mental. Catalepsie rigide de tout le corps. Manque total de sensibilité. Oubli apparent au réveil des questions posées et réponses obtenues durant cet état de somnambulisme . Coloration des pommettes et toute une série de contrôles permettant d'affirmer que le sujet était bien en état hypnotique, ce durant 4 heures. Et qu'en aucun cas durant ces 4 heures il n'a pu inventer ou mentir VOLONTAIREMENT"
Le terme « "somnambulisme hypnotique" est fréquent dans la littérature spécialisée (on le trouve chez Janet, chez Erickson (1) aussi). Il décrit un état de transe particulièrement profond.

Nous pourrions y voir une sorte de charabia, mais il n’en est rien. De l’avis, plus autorisé que le mien dans ce domaine, le consensus qui se dégage est qu’il s’agit de termes courants dans le domaine de l’hypnose moderne.
La question consiste à savoir si le fait que le sujet n'ait pas inventé ou menti "volontairement" implique une justification de ce qu'il dit. Les études scientifiques sur l'hypnose ont bien sûr mis en évidence le fait que la transe hypnotique induisait de puissants "faux souvenirs", en particulier dans les expériences de régression (voire de suggestions de "vies antérieures").

Ce qui intrigue est surtout la cadre de la séance : 4 heures ! cela est trop long. Mais d’autres s’accordent à dire qu’en fait 4h peut sembler beaucoup, mais certaines expériences d'Erickson se déroulent sur des temps comparables. On en oublie l’éthique ici. L’hypnose ici valide et amplifie une croyance qui semble avoir un impact dans la vie du sujet.
Il est très difficile d'un point de vue scientifique de certifier un état de transe hypnotique. La "série de contrôles" dont le texte fait mention est donc bien mystérieuse, et peut cacher différents biais de confirmation.

Concernant le mensonge sous état d’hypnose, il parait bien difficile de savoir si oui ou non c’est possible. Certains hypnotiseurs soutiennent que oui. Affirmer que c’est impossible en tout état de cause est probablement faux. En outre, une personne peut fort bien être persuadée que ce qu’il raconte est vrai. Le mythomane par exemple est une personne qui vit dans le mensonge. Elle invente des faits dont elle aurait été témoin ou actrice. Sur le site psychoterapie.ooreka (2) il est dit « Le mythomane cherche à convaincre son entourage de la véracité de ses propos pour pouvoir se convaincre lui-même de leur réalité. Sa personnalité est clivée : une partie sait pertinemment qu'il y a mensonge, tandis que l'autre cherche à adhérer aux fabulations. »
L’hypnose, même régressive, ne me parait pas être en mesure de déterminer ce trait particulier. Un faux souvenir devient vrai pour le sujet.

Qu’est-ce que l’hypnose régressive ?
L’hypnose est certainement utile dans bien des cas. Prenons en exemple son utilisation pour l’anesthésie. Tout est dans la suggestion et certains patients seront plus réceptifs que d’autres. Cette suggestivité est définie comme une aptitude du cerveau à recevoir ou évoquer des idées. Tout cela peut en effet permettre de réduire les doses d’anesthésiants chimiques en suggérant au patient de modifier son seuil de perception de la douleur. Il semble en revanche avec un large consensus que la récupération de souvenirs enfouis soit plus une manipulation mentale qu’autre chose. Cela peut conduire à des excès dangereux selon la fragilité du sujet.


Peut-on récupérer des souvenirs avec l’hypnose ?
Cette idée en ufologie est largement répandue, pas uniquement par des ufologues en mal de « trouvailles » ou de preuves et parfois partagée par des psychothérapeutes peu regardant. Etre docteur en… ne protège pas des idées répandues fausses au point d’y croire et de valider au besoin. Leir par exemple fut de ceux la. (Chirurgien américain, spécialiste en podiatrie - l'équivalent en France d'un médecin spécialisé en podologie).
Notre mémoire serait comme un entrepôt qui stocke toutes nos vérités. et qu’il suffirait de l’ouvrir et de puiser dedans. Cette croyance en ce pouvoir de l’hypnose persiste encore de nos jours. Or cette pratique dite de l'hypnose régressive peut surtout aider à implanter de faux souvenirs. On nous cite avec ferveur plusieurs études mettant l’hypnose comme étant l’outil idéal de la récupération de souvenirs enfouis et donc d’une vérité importante que notre cerveau a voulu nous cacher pour des raisons aussi vastes que variable.
On cite parmi les arguments validant l’hypnose dans le cadre d’une restitution exacte de souvenirs que 70% des 92 étudiants en introduction à la psychologie pensent que l’hypnose aide les témoins d’un crime dans le rappel des détails. (Taylor et Kowalski). Mais aussi que 90% des étudiants (voire plus chez McConkey et Jupp, 1986; Whitehouse, Orne, Orne, & Dinges, 1991) croient que l’hypnose améliore la récupération de la mémoire.
Elizabeth Loftus ainsi que Geoffrey Loftus en 1980 révèlent que 84% des psychologues ont approuvé la déclaration que le « souvenir est stocké en permanence dans l’esprit » et que «... avec l'hypnose, ou d'autres techniques spécialisées, ces détails inaccessibles pourraient éventuellement être récupérés ». Croyance répandue parmi les universitaires et les professionnels de la santé mentale.
Les expériences de régression hypnotique peuvent paraitre convaincantes mais elles ne sont que des produits de notre imagination. Ce consensus est largement admis et les dangers de l’hypnose régressive dans les cas ufologiques sont loin d’être anodind.

Quelle valeur accorder aux séances régressives ?
Celles-ci replongent le patient dans un état lui permettraient d’avoir un souvenir - mais qu’il reconstitue. Notre cerveau n’est pas un disque dur d’ordinateur. En fait, déjà bien pratiquée l’hypnose régressive en ufologie modifie déjà le souvenir. La mémoire est malléable et se prête volontiers à cela.
Comme une enquête mal ficelée, le sujet va modifier ses dires en fonction de sa culture, de ses lectures, de ses croyances. L’entretien cognitif, largement pratiqué au GEIPAN, est loin de ça même si, nous serons tous d’accord, il ne s’agit pas d’une panacée universelle. Le sujet va combler les vides, surtout si le praticien insiste. Ce qui est systématiquement le cas des ufo-hypnologues dont il est question ici.
Au besoin notre cerveau va inventer quelque chose de cohérent avec ce qu’il a vécu, vu. Parfois il va même faire plaisir en répondant à la suggestion de l’enquêteur ufo-hypnologue.. En outre, les questions dirigées et/ou fermées sont redoutable de biais.
Ce qui est certain c’est qu’il est impossible de retrouver un souvenir sans le polluer. La majeure partie des hypnothérapeutes diplômés en psychologie diront aux clients que l'hypnose ne peut servir à retrouver un souvenir oublié avec efficacité.

La conclusion que l'hypnose peut favoriser des faux souvenirs chez certaines personnes est indiscutable.

Il est probable que ce billet comporte des erreurs. Merci de me le signaler afin de permettre à une bonne information d'être diffusée. Contrairement à la plupart des ufologues, le sceptique corrige.

Ufo l'Savoir non ?
Janvier 2025


Note : (1) – L’hypnose ericksonienne est due à Milton Erickson (1901-1980). Selon ses promoteurs : "l'hypnose ericksonienne a pour but d'amener conscient et inconscient à travailler ensemble. En état hypnotique, le sujet va pouvoir, grâce aux suggestions qui lui sont faites, aller dans son passé, retrouver des souvenirs oubliés, aller aux sources de son mal-être. Cependant, la régression n'est qu'une utilisation de l'hypnose parmi tant d'autres."
Mais « Il faut cependant préciser que le souvenir peut provenir de notre réalité interne, (fantasme), ou externe (vécu), sans que le niveau conscient ne puisse faire la différence. Lorsque les souvenirs réels sont insuffisants, le sujet peut, à l'aide de son imaginaire, se construire de faux souvenirs. C'est ainsi que certains hypnothérapeutes peuvent par leurs croyances influencer, sans le savoir (sic !), le sujet. Ce que l'on sait aujourd’hui, c'est que le cerveau a la possibilité de modifier nos souvenirs et qu'il peut y avoir une fausse remémoration."
La méthode Ericksonienne est donc sujette à caution.
 
 
 

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