NOTES A PROPOS DE PHOTOS DE CERGY-PONTOISE (95).
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Nous sommes le 17 juin 1980. Depuis quelques mois, je suis avec un certain intérêt — et aux premières loges — ce qui devient manifestement l’affaire « Prévost ». Une conférence est programmée ce soir-là à Brignoles, vers 21 heures. Le responsable de la SVEPS, F. Crebely, est présent.
Peu de monde répond à l’appel ; la conférence est annulée et remplacée par une soirée-débat où les protagonistes s’expriment à brûle-pourpoint sur l’affaire de Cergy. Après trois heures de discussions, nous quittons Brignoles (Var) pour regagner Toulon, où réside Jean-Pierre. Nous décidons de boire un café chez lui. Là, je lui fais remarquer que les faits relatés semblent s’éloigner considérablement de ceux d’origine. Il me sourit, puis m’affirme qu’il détient la preuve que ces faits sont bel et bien authentiques.
Le lendemain, il me tend une enveloppe dans laquelle je découvre trois clichés Polaroid. Il me les confie... un instant. Je les récupérerai plus tard — je les ai d’ailleurs toujours en ma possession aujourd’hui.
C’est l’histoire de ces trois clichés qui me persuada que toute l’affaire n’était qu’un tissu de mensonges et d’affabulations. Ils constituaient la preuve irréfutable que je cherchais alors…
Jean-Pierre a-t-il cherché à me convaincre de la réalité des faits ? Ou bien a-t-il soupçonné que je n’étais là que pour analyser les dérives de cette histoire, et m’a-t-il glissé ces images comme un clin d’œil ?
Petites notes intermédiaires…
Nous ne reviendrons pas ici sur l’affaire elle-même, qui a déjà fait couler trop d’encre — souvent à propos de tout et n’importe quoi. Jamais la curiosité des « grands » ufologues n’est allée jusqu’au bout d’une véritable réflexion logique et construite. Je ne prétends d’ailleurs pas y parvenir moi-même.
Au fil de ces premiers mois passés auprès des témoins, puis avec Prévost seul, j’ai pu, à mon corps défendant, constater combien cette affaire revêtait des aspects singuliers, troublants, parfois contradictoires. Si, par hasard, un ufologue plus curieux que les autres aspire à en savoir davantage, je me ferai un plaisir de répondre, dans la mesure de mes connaissances et en m’appuyant sur les éléments — et les « preuves » écrites — que je possède.
Nous allons à présent ajouter une pièce incontournable au dossier, et reprendre à notre compte la célèbre phrase d’Haurrio :
« La vérité n’a pas refuge dans le silence. »
Les photos en question…
Les premières photos figurent dans l’ouvrage Contact OVNI de Jimmy Guieu, dans l’index photographique. Nous sommes ici contraints de remonter le temps et de revenir à la soirée du 24 décembre 1979. C’est ce jour-là que Jean-Pierre affirme avoir eu son premier contact...
Cette fois, les trois protagonistes se retrouvent impliqués dans les faits. Jean-Pierre a-t-il su habilement manœuvrer sa barque, au point de convaincre Franck et Salomon de « jouer le jeu afin de rendre le monde meilleur et de planter le drapeau de l’amour universel » ? Peut-être...Toujours est-il qu’en page 152 de l’ouvrage de Guieu, nous lisons ceci :
— Franck : Le 23 décembre 1979, je ne sais pas ce qui m’a pris de dire aux copains : « Si vous voulez, ce soir, on va dans le champ de choux et vous aurez la preuve que le phénomène peut se manifester à n’importe quel moment. Jean-Pierre, tu pourras prendre ton appareil (un Polaroid), mais ils ne te laisseront photographier que ce qu’ils voudront te laisser photographier. »À 4h20 du matin, le 24 décembre, on se pointe dans le champ de choux. Dans le ciel, nous voyons arriver une boule de lumière qui descend ; il en sort deux boules plus petites, qui oscillent autour de la grande, s’y intègrent, puis disparaissent. Jean-Pierre prit HUIT PHOTOS en tout des trois boules.
— Jean-Pierre (enchaîne) : Curieusement, seuls les clichés 2, 5 et 8 ont été impressionnés — non pas par les trois boules, mais par UNE SEULE ! Un journaliste de France-Soir (1) photographiera ce tirage et en publiera le cliché. Nous montrons les trois photos à Monique (la mère de Franck), qui, affolée, les déchire en petits morceaux.
Et un peu plus loin :
Une chance que ce journaliste de France-Soir ait contretypé ce cliché ! Sans cela — le Polaroïd ne fournissant aucun négatif — ce document aurait été irrémédiablement perdu.
Jimmy conclut alors :
— Cet épisode démontre, une fois de plus, le processus d’action des « intelligences du dehors » qui, à l’aide d’une impulsion, font agir Franck, lequel ressent le besoin d’annoncer leur venue à ses amis, tel jour à telle heure ! (fin de citation)
Il est regrettable que nous ne connaissions pas tous les détails, mais il est aisé de comprendre que, pour les besoins des « communications » d’Haurrio et du rendez-vous prévu pour le 15 août 1980, le livre devait paraître rapidement…
Revenons à nos moutons :Aucune allusion n’est faite à la durée de l’observation, ni au moment où les photos auraient été détruites par la mère de Franck. Or, comme nous le verrons plus loin, ces détails ont une importance capitale...
Lors d’une des nombreuses conversations que j’ai eues avec Jean-Pierre, il me confia un jour :
— Jusqu’au matin du 23 décembre 1979, où Franck nous a dit : « Si vous voulez les rencontrer de nouveau, nous le pouvons… », nous avons passé une nuit blanche, sans rien voir. Mais c’était pour nous l’occasion de voir **où s’arrêtait le vécu et où commençait l’imagination. » (extrait)
Une phrase lourde de sens — et surtout, très révélatrice.
Nous pouvons relever ici deux éléments caractéristiques du comportement de Jean-Pierre :Premièrement, il fait preuve d’une habileté remarquable, mettant systématiquement ses interlocuteurs en confiance.Deuxièmement, une contradiction saute aux yeux : dans le livre de Jimmy, nos « héros » descendent dans le champ vers 4 heures du matin.
Or, Jean-Pierre nous affirme clairement qu’ils ont passé une nuit blanche... sans rien voir.
À ce stade — et loin de le croire naïf — il devient évident que Jean-Pierre savait parfaitement où commençait le vécu et où naissait l’imaginaire…
Continuons notre interview :
— Alors, nous sommes descendus en face du champ de choux, vers 4 heures du matin (ici, Jean-Pierre revient à un récit nettement plus conforme à celui d’origine — comme une leçon bien apprise...). Et là, on a vu une étoile qui avançait. Il n’y avait pas de grosse différence entre cette étoile et les autres. Puis, ce point est descendu vers nous à une vitesse impressionnante, tout en grossissant.
— Peux-tu me donner un ordre de grandeur ?
— Elle s’est arrêtée à environ 500 ou 600 mètres de nous. À ce moment-là, elle devait mesurer entre un mètre et un mètre cinquante de diamètre. De cette sphère, deux autres petites boules sont sorties, de la taille de balles de tennis. Elles se sont rapprochées de nous à une vitesse fulgurante, et là, sans que l’on puisse réagir, nous sommes restés figés. Et c’est à ce moment que j’ai su qu’une communication s’était établie entre cette boule et moi. Comme si je savais que l’autre boule s’adressait à Salomon.
— Elle parlait ? Comment cela ?
— C’est-à-dire que, quand je dis « elle parlait », je veux dire que des sons en sortaient, que je comprenais parfaitement. En revanche, j’entendais aussi les sons de l’autre boule — celle de Salomon — sans les comprendre. Et là, j’ai retrouvé un nom que j’avais déjà entendu en rêve. Ce nom, c’était Haurrio. Car la boule m’a dit, entre autres : « Je viens de la part d’Haurrio, et nous aurons l’occasion de nous rencontrer. »À partir de là, ce n’est plus du tangible. On me croit… ou on ne me croit pas.
— Et c’est à ce moment-là que tu as pris les photos ?
— Oui. J’ai pris les quelques clichés qui figurent dans le livre, en couleur, avec un Polaroïd. Un journaliste de France-Soir ou du Parisien (2) les a même rephotographiés, et l’un des clichés a été publié dans le journal. (Fin de citation.)
À l’époque où ces propos furent tenus, j’étais en contact quasi permanent avec Jean-Pierre, organisant avec lui des conférences d'information à travers toute la France.
Déjà, en mai 1980, lors de ma seconde visite à Cergy, un ami parisien (Gérard B...) me confia une diapositive de la photo A issue du livre de Jimmy. Il s’agissait d’une photo en couleur, qu’il avait lui-même prise chez Jean-Pierre, à partir du Polaroïd original !

La photographie de... la photographie prise par Gérard B.
Ce fait est d’autant plus curieux que nous savons que la mère de Franck, Monique, les avait — soi-disant — déchirées…

Jean-Pierre Prévost dans son appartement de Cergy

Franck peu après son retour de l'inconnu ...
Remontons encore un peu plus le temps !
Après le 15 août 1980, Jean-Pierre décida de publier une revue intitulée Le Grand Contact, afin — disait-il — d’informer plus largement le public sur les observations faites en nombre impressionnant ce même 15 août. Une manière, peut-on penser, de ne pas "perdre de clients"...
Le numéro de lancement (n°0) comportait deux des trois photos de Cergy...
C’est alors qu’il ressortit les clichés qu’il m’avait confiés un instant en juin 1980.Il s’agissait, bien entendu, des ORIGINAUX… !
Voilà donc une confirmation directe de nos doutes. Lorsque je remis le sujet sur le tapis, Jean-Pierre m’expliqua cela très simplement :
— Si Jimmy les avait eues entre les mains, il aurait brandi ces photos contre Bourret. Or, nous n’avons rien à prouver...
Comprenne qui pourra. Moi, j’y renonce.
Jimmy est comme moi : il n’y "pige" rien !
Réponse peu convaincante, en vérité. Voire naïve — ce qui est surprenant de sa part. Et surtout, loin de satisfaire ma curiosité naturelle...
Désolé d’avoir menti à Jean-Pierre, ce jour-là.
Mystère… et boules de gomme
Avant de poursuivre plus avant — et d’aborder enfin le sujet central qui motive ce petit texte — je me suis résolu à examiner de plus près les documents disponibles. D'abord, ceux publiés dans l’ouvrage de nos compères, ensuite ceux en ma possession.
Dans son index photographique, Jimmy Guieu nomme A, B et C les clichés n°2, 5 et 8 de Jean-Pierre (page 152 — décidément, une page charnière !).
Faisons simple et clair :
A = 2
B = 5
C = 8
Les originaux étant en ma possession, il me suffisait de les sortir et de vérifier. Surprise : ils portent les numéros suivants au verso… 2, 3 et 7 !
Cela cadre certes avec la première déclaration de Jean-Pierre (rappelons qu’il affirme avoir pris huit clichés), dont trois réussis. Mais alors… d’où proviennent les clichés 3 et 7 ?
Nous n’en sommes plus à un mensonge près, sans doute…
Cela ne cadre plus du tout, surtout quand on s’aperçoit que le cliché n°2 (ou A, pour Jimmy) ne correspond pas du tout à la forme du n°2 en ma possession (cf. comparaison ci-dessous).Prenez le livre de Guieu et suivez-moi un instant : vous constaterez que le cliché n°2 (le "vrai", donc celui que je détiens) rappelle bien davantage les clichés n°5 et 8 — soit B et C.

Cliché n° 2 (original) - Remarque amusante : Je croyais qu’on ne voyait qu’une boule à chaque fois !
Poursuivons nos constats
Voici la première remarque : nous présentons nos trois clichés dans leur vrai sens…
Le cliché n°2 (A) du livre de Jimmy Guieu représente une simple boule lumineuse, mal cadrée.J’ai d’ailleurs une photo identique — ou très proche — mais qui porte le numéro 7 !
L’affaire se complique encore.
Si l’on reprend le récit de Jean-Pierre dans l’ordre connu jusqu’ici, les clichés du livre — soit B et C (5 et 8) — précèdent le A (2), puisque Jean-Pierre réalisa ses photos lorsque le phénomène s’éloignait.Il apparaît donc clairement que la logique voudrait que notre cliché n°7, et non le n°2 (A), soit le premier réalisé !
Soyons sympa et accordons, au bénéfice du doute, une mauvaise mise en page ou une erreur de manipulation de l’imprimeur… Dans ce cas, 2 et 7 seraient la même photo ? Très bien, mais alors, où se trouve le n°2 ? Rassurez-vous, il n’est guère éloigné…
Le cliché original portant le numéro 2 est bien en ma possession et figure ci-dessus, mais il ne ressemble en rien à celui que Jimmy annote en A. Il ressemble plutôt aux clichés 5 (B) et même 8 (C) du fameux livre.Mais superficiellement, car le tracé central qui sépare les deux boules est moins marqué sur mon original que sur ceux présentés dans Contact Ovni.
Alors, n’y aurait-il plus trois photos de Cergy, comme le déclare Jean-Pierre à qui veut l’entendre, mais quatre ? Force est de le croire !
Encore plus bizarre : l’original n°3, que je tiens en mains ! Ici, plus aucun doute possible (si jamais nous en avions encore…) : il ne figure pas dans le livre.
Cette photo montre « l’objet » sous un angle différent — inférieur gauche — et en moitié seulement.Il s’agit de la diapositive que Gérard B… m’a confiée dès mai 1980.
En revanche, ce cliché apparaîtra dans un article consacré à Jimmy et au futur livre sur cette affaire, paru dans VSD (semaine du 24 au 30 janvier 1980 — photocopie disponible sur demande).On y voit Jean-Pierre, en présence de Franck, tenant un polaroïd entre les mains ainsi que le cliché en question.Jimmy était-il au courant ?
Messieurs les ufologues, aviez-vous noté cette contradiction ? Moi, oui…
À ce stade, nous comptabilisons désormais CINQ clichés…


Or, voici ci-dessous le fameux cliché (toujours en couleur) mais qui porte en son verso le numéro 3 et donc inconnu du livre. Il faut donc, pour avoir le vrai sens des clichés présenté en index de l’ouvrage, leur faire subir un quart de tour vers la gauche !
Notons que Jimmy me confia n’avoir eu que des repiquages des photos, je le pense hors de cause pour ce fait particulier. Mais, Jean-Pierre pouvait-il, lui, ignorer ce fait ? Bizarre, bizarre vous dis-je…
Avant d’en venir à une autre remarque, importante aussi, mais au point ou nous en sommes…
indiquons également que Jimmy (et sans vouloir prendre sa défense ici) semble avoir été abusé par l’apparente sincérité de Jean-Pierre, même s’il s’avère vrai que quelque part, il y trouva matière à…comme on dit !

Alors que je me trouvais avec Jean-Pierre et notamment lors de ses conférences, nous avions réalisé un article sur l’affaire qui sera repris par F.CREBELY (dirigeant la revue « Approche », organe d’expression de la SVEPS) puisqu’il s’avéra être le seul responsable de groupement ufologique acceptant de jouer la carte de l’objectivité à fond. Ne croyant pas forcément à cette affaire, il accorda néanmoins de publier un rapide rappel des faits (voir Approche n° 22 en pages 1 à 7) sans rien y changer. Cela permit surtout à Jean-Pierre et à Roger Luc MARY d’y faire passer, chacun à leur tour, leur propre point de vue…

Et bien entendu, je possède le cliché original n° 7, reproduit ci-après et si le livre de Jimmy est juste pour une fois, nous avons dans son index la huitième et dernière photo que Jean-Pierre affirme avoir prise ce soir du 24 décembre 1979 . La boucle est bouclée…
On se souvient que Franck Fontaine, tout comme Jean-Pierre Prévost, avaient indiqué qu’une seule boule était visible sur tous les clichés (trois donc — les autres étant ratés !).Or, surprise de taille (pour moi aussi) : en page de couverture d’Approche, ainsi qu’en page sept, figure une photo de Cergy représentant non pas une boule, mais deux…
Encore une fois, ce cliché nous est inconnu, ce qui porte à SIX le nombre de photos répertoriées.Nous approchons des huit annoncées… Nous sommes très loin des déclarations initiales de Jean-Pierre, qui ne parlaient que de trois pauvres photos…La clarté du récit de départ s’assombrit nettement.
Et bien entendu, je possède le cliché original n°7, reproduit ci-après, et si le livre de Jimmy est juste pour une fois, nous retrouvons dans son index la huitième et dernière photo que Jean-Pierre affirme avoir prise ce soir-là, le 24 décembre 1979.
La boucle est bouclée…

Pourquoi avoir affirmé que seuls trois clichés avaient été réussis ? Pourquoi avoir inventé cette histoire abracadabrante de l’affolement de la mère de Franck, qui aurait déchiré les photos ?
De plus, une confirmation indirecte mais très importante du mensonge des protagonistes se trouve dans le témoignage même de Franck Fontaine, qui affirme avoir assisté aux prises de vue et aux démêlés qui en ont découlé.
Une partie des réponses réside bien entendu dans les clichés eux-mêmes, qui s’apparentent davantage à un… lampadaire, voire à la lune… Doit-on en dire plus ?
Durant la période où j’ai côtoyé Jean-Pierre Prévost, j’ai vécu différentes aventures — ou mésaventures, au choix — qu’il serait bien trop long de raconter intégralement ici. Deux années complètes avec ce « contacté », et on comprend aisément qu’un simple ouvrage ne suffit plus…
Je me tiens à la disposition d’un ou plusieurs ufologues plus curieux que les autres, ou simplement désireux d’en savoir davantage, et m’engage à répondre en toute objectivité et honnêteté à leurs questions.
Résumons :

Hypothèse rationnelle sur l’origine des clichés
À l’examen attentif des photographies présentées, une hypothèse plausible s’impose : les images pourraient parfaitement correspondre à des lampadaires ou à des sources lumineuses artificielles proches, capturées dans des conditions peu favorables à la photographie.
D’abord, la forme ronde et diffuse des lumières correspond au rendu typique des lampadaires sur du film Polaroid, surtout dans l’obscurité ou en cas de mise au point approximative. Plusieurs photos montrent même deux sphères lumineuses, parfois en léger décalage, ce qui s’explique aisément par la présence de lampadaires multiples dans le champ visuel.
Sur place, j’ai personnellement constaté une forte cohérence entre la forme des lampadaires existants à l’époque et celles des boules lumineuses figurant sur les clichés, ce qui renforce cette hypothèse.
L’absence de détails techniques ou structuraux sur ces photos s’oppose à l’idée d’un objet complexe et inhabituel, d’autant que la qualité des prises de vue est médiocre, rendant flou tout élément pouvant être présent.
Enfin, les contradictions répétées concernant le nombre, la nature et la provenance des photos, ainsi que la confusion des témoins, contribuent à nourrir le doute quant à leur authenticité comme preuves d’un phénomène extraordinaire.

Voici quelques points qui peuvent appuyer cette hypothèse :
Forme et lumière : Les lampadaires émettent souvent une lumière diffuse, parfois avec un halo qui peut apparaître comme une boule floue sur une photo, surtout si prise avec un Polaroid ou un appareil basique, ou dans des conditions de faible luminosité.
Présence de deux boules : La présence récurrente de deux boules, dont l’une en arrière-plan, peut correspondre à des lampadaires disposés à proximité, avec une perspective qui les fait paraître superposés ou en interaction.
Flou et mauvaise mise au point : La qualité parfois floue ou mal cadrée des photos est compatible avec une prise rapide, dans la pénombre, et avec un matériel amateur, ce qui peut transformer un simple lampadaire en une forme mystérieuse.
Absence de détails mécaniques ou structuraux : Si ces clichés ne montrent aucune structure ou détail technologique, cela renforce l’idée qu’il s’agit d’objets lumineux simples, plutôt que d’engins complexes.
Contradictions dans le récit : Le fait que les témoins eux-mêmes aient admis des confusions, et que les photos aient été présentées de façon incohérente, peut suggérer une tentative inconsciente ou délibérée de donner un sens extraordinaire à des images ordinaires.
UFO l'Savoir non ?
P Seray (article remanié pour ce blog - juin 2025)
Notes :
(1) - En fait il s’agit du Parisien Libéré, voir l’édition du 04 janvier 1980 reproduit ici.
(2) – Jean-Pierre ne sait plus à quel journal il eut affaire cette fois ci. Est-ce dû à mon affirmation d’avant –non reproduite- qu’il hésite à présent ?
Sources :
Approche n° 22. (disponible sur simple demande.)
Contact OVNI à Cergy-Pontoise, J Guieu, JP Prévost,F Fontaine et S N'Diaye. ed du Rocher.
Retour sur l'affaire de Cergy-Pontoise. Collectif. Ed Lulu.com
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