Traduit du néerlandais par Jacques Scornaux, à partir de photocopies d’extraits de deux livres communiquées par Wim Van Utrecht (association ufologique Caelestia, Anvers, Belgique : www.caelestia.be)
2. Extraits (pp.50-74 et passages pp.75 et 78) de : De UFO-carrousel – Een introductie tot de ufologie voor beginnelingen en gevorderen (Le carrousel des OVNI – Une introduction à l’ufologie pour les débutants et les connaisseurs), éd. Fontein, Baarn (Pays-Bas), 1998
Avec une poignée de briques Lego, chaque lecteur peut construire son propre récit de l’atterrissage de Valensole
Nous reprenons le fil de notre récit et nous rendons maintenant à Valensole (Alpes de Haute-Provence, France), où un ovni aurait atterri le 1er juillet 1965. Cette observation fait partie de ce que l’on appelle les « classiques ». Mieux, Valensole est une vache sacrée.
Les classiques sont des observations d’ovni qui contiennent de nombreux détails, sont faites par des observateurs fiables et qualifiés, auxquelles plusieurs témoins sont de préférence associés, où des appareils de mesure ont signalé l’ovni, qui en outre sont bien décrites, ont fait l’objet d’une enquête et d’une contre-enquête sérieuses et pour lesquelles des spécialistes de diverses disciplines n’ont pas non plus trouvé d’explication. Ces observations ont reçu l’étiquette « inconnu » non seulement de la part des autorités – souvent la force aérienne – mais aussi des sceptiques, des négateurs, des nouveaux ufologues et des « anti » fanatiques. Dans les livres sur les ovnis, on se réfère naturellement avec conviction et attendrissement à ces enfants chéris. La plupart des classiques représentent un vrai défi pour la science, qui s’est d’ailleurs cassé les dents sur certains d’entre eux. Mais sur le cas de Valensole, on ne risque pas grand-chose. Ce récit est hautement instructif pour qui veut approfondir ses connaissances en ufologie ou pour qui avale sans esprit critique toutes les fables auxquelles les auteurs de livres ufologiques veulent nous faire croire. Nous allons donc examiner en détail cet atterrissage de Valensole.
Extrait du journal "Le parisien" en date du 03 juillet 1965. "Un curieux fouille le fameux trou central des traces..."
L’informaticien et astrophysicien Jacques Vallée, l’un des plus éminents ufologues américains, qui a également beaucoup de crédit en dehors de l’ufologie, a notamment écrit en 1990 dans son livre Confrontations : « Valensole est un des meilleurs cas d’atterrissage avec observation d’ufonautes en Europe. L’enquête a commencé le jour même et a été effectuée par des représentants de l’Etat ». Cela semble convaincant sortant de la bouche d’une autorité, mais hélas, l’enquête n’a débuté que le jour après l’atterrissage et il est assez pompeux de qualifier les gendarmes français de « représentants de l’Etat ». Mais cela fait une forte impression. Comme Valensole est plus loin qualifié de « meilleur cas d’atterrissage d’Europe », tous les cas européens d’atterrissage peuvent alors être retirés des catalogues. Je ne comprends pas pourquoi Valensole fait partie des classiques et est si volontiers cité. Tentons d’expliquer cela en examinant l’histoire de l’atterrissage de Valensole.
J’ai, pour commencer, curieusement beaucoup de difficulté à raconter au lecteur ce que le « fiable et simple » cultivateur de lavande Maurice Masse a probablement observé le 1er juillet 1965. Contrairement à ce que l’on peut lire dans tous les livres sur les ovnis, ce n’est pas si évident. Ce qui s’est exactement passé – à supposer que quelque chose se soit passé sur son champ de lavande – est difficile à exposer. Presque chaque version est incomplète et recèle des contradictions. Une reconstruction de l’éventuel événement complet n’est possible qu’avec l’aide de ces données fragmentaires. Une véritable enquête scientifique n’a jamais été effectuée et il n’apparaît jamais de témoins indépendants. En fait, la seule chose que l’on puisse savoir de façon plus ou moins sûre, c’est que Maurice Masse affirme que, très tôt le matin du 1er juillet 1965, il a vu un étrange engin ovoïde avec deux petits êtres posés sur le sol dans son champ de lavande. Il serait immédiatement allé raconter son aventure à son ami le patron du Café des Sports, qui a diffusé l’information. Quelques journalistes sont venus sur place et la gendarmerie française, quelque trente heures plus tard, a trouvé sur le lieu d’atterrissage indiqué par Masse de possibles traces qu’elle a plus ou moins mesurées. C’est tout. Comme il s’agit tout de même ici d’un événement ufologique qui n’est pas banal, sur lequel j’aimerais bien en savoir un peu plus, j’ai lu les récits de cet atterrissage dans une soixantaine d’articles et de livres. Un livre en soi. Je n’ai tiré de mes lectures aucune image claire de l’observation de Masse. Bien au contraire. Je suis arrivé à la conclusion que les ufologues auraient mieux fait d’éliminer définitivement Valensole de leurs catalogues. Avec de telles « enquêtes » qui ne parviennent même pas à définir clairement leur objectif, à fournir une description ou à faire des mesures, et qui fourmillent de contradictions, l’ufologie n’a aucune chance de se faire entendre de la communauté scientifique.
Nous disposons pour Valensole de quatre sources : les articles de journaux contemporains et les interviews contemporaines de Masse ; le rapport contemporain de la gendarmerie française ; plusieurs rapports d’ufologues établis quelques mois après l’atterrissage ; et enfin l’évocation de Valensole dans un nombre étonnamment élevé de livres ufologiques. Nous pouvons en fait négliger ces derniers comme source d’information de base, car les récits qu’on peut y lire ne reposent pas sur une enquête de l’auteur.
Les premiers récits apparaissent le 3 juillet dans des journaux locaux comme La Croix, Nice Matin, Le Provençal et quelques autres. Le meilleur article est celui du Provençal, qui a envoyé spécialement un reporter sur place. Le 4 juillet, l’information est toujours limitée à la presse locale, mais le 5 toute la presse nationale est touchée. Le 27 c’est Le Soir de Bruxelles et, le 31 juillet, les Madrilènes peuvent frémir avec les habitants du sud de la France. Paris-Inter, Radio Europe 1, alors la plus populaire, et Radio-Luxembourg avaient aussi, début juillet, fait de Masse un Français connu. Europe 1 surtout s’était impliqué dans l’affaire à partir du 4 juillet, et donnait la parole aux partisans et aux adversaires.
La plupart des journaux ont cité Masse de façon fragmentaire, mais nous devons quand même revenir à ces textes pour savoir ce que Masse racontait littéralement ces premiers jours : c’est la seule source primaire. En fin de compte, tout repose sur un seul témoin. Si nous relevons des contradictions chez Masse, celles-ci sont plus importantes pour la crédibilité du témoignage que les contradictions et enjolivures dans des sources secondaires. Nous ne devons toutefois jamais oublier que les articles de journaux doivent être abordés avec circonspection. Un article suit souvent un cheminement particulier : après une collecte d’informations rapide et le plus souvent superficielle par des journalistes qui traitent aussi bien de soucoupes volantes que de la cuisson du riz au lait, le texte arrive sur la table d’un rédacteur qui va l’adapter au style et aux orientations du journal. A fortiori pour des événements triviaux comme l’atterrissage d’un ovni, où « la vérité » compte moins.
Dans Le Provençal, les mots suivants sont attribués à Masse : « J’ai vu à environ trente mètres de moi un étrange moyen de transport dont la forme faisait vaguement penser à un ballon de rugby. Il avait à peu près la dimension d’une Dauphine (un petit modèle populaire de Renault à cette époque) et était de couleur mate. Il reposait sur quatre pieds métalliques et sur un pivot central. Je pensais à une monstrueuse araignée. Sur le sol se trouvait un être humain pas plus grand qu’un enfant de huit ans. Il portait une combinaison mais pas de casque, et les mains étaient libres. A l’intérieur de l’engin, j’ai aperçu un autre être. Soudain l’être qui se trouvait au sol s’est tourné et m’a aperçu. Il a immédiatement sauté dans l’appareil. Une porte coulissante s’est fermée derrière lui et l’engin s’est élevé à une vitesse hallucinante, sans laisser de fumée ni de vapeur derrière lui. Après une fraction de seconde, je l’avais perdu de vue. Après le départ, l’endroit où la chose avait atterri était très humide, presque comme une boue liquide. C’était d’autant plus étrange qu’il n’avait plus plu depuis longtemps ».
Journal "Dauphiné Libéré" du 04 juillet 1965.
De la conversation entre le reporter Eugène Saccomano et Masse, qui a été diffusée le 4 juillet par Europe 1, je n’ai pu retrouver que quelques fragments. Selon ses dires, Masse se serait maintenant trouvé à 60 à 70 mètres de la chose. L’entretien se poursuit :
E.S. : l’appareil avait des pieds, vous avez dit qu’il ressemblait à une araignée ?
M.M. : c’est ce qui m’a semblé. J’ai vu qu’il y avait six pieds qui reposaient sur le sol avec un pivot…
E.S. : il y avait un pivot central ?
M.M. : un pivot central. Une personne était assise à l’intérieur et une autre personne qui me tournait le dos était au sol. Il y avait une coupole au-dessus, oui, à travers laquelle je voyais le type qui était assis à l’intérieur.
E.S. : de quoi ces gens avaient-ils l’air ?
M.M. : ils me semblaient petits. Je dirais qu’ils avaient la taille d’un enfant de dix ans.
E.S. : comment étaient-ils vêtus ?
M.M. : il avait… il était nu-tête. Il avait des cheveux comme nous et il avait des mains et tout, parce qu’il ne tenait rien dans les mains et n’avait rien sur la tête. Rien d’anormal.
E.S. : et ses vêtements ?
M.M. : ses vêtements ? Je ne sais pas s’il portait un vêtement de travail ou une sorte d’uniforme.
E.S. : il y avait une porte coulissante ?
M.M. : oui, il y avait une porte qui coulissait de bas en haut.
E.S. : l’appareil est-il monté rapidement ?
M.M. : cela faisait un bruit sourd et il est parti très vite. Et les pieds qui étaient en dessous, sur lesquels il reposait, j’ai eu l’impression qu’ils… qu’ils tournaient… au moment du départ. Je ne sais pas ce qu’était cette chose, hé ! Je ne peux pas dire que c’était une soucoupe, car… (rire) … et en ce qui concerne cette soucoupe… J’ai dit que ce n’était pas normal. Qu’était-ce donc comme engin ? Je ne sais pas. C’est un appareil que j’ai vu. Voilà, c’est tout ce que je peux dire, ce n’est pas un appareil normal que j'ai vu.
Ce même dimanche 4 juillet, un croquis de la main de Maurice Masse a été publié dans plusieurs journaux, et il a été jusqu’à ce jour reproduit à maintes reprises. Manifestement, personne n’a jamais pensé à demander à détails, nous devons nous référer à d’autres journaux parus un autre jour.
Croquis de la main de Maurice Masse, établi le lendemain de l’"atterrissage" (Paris Presse l’Intransigeant, France Soir, 6 juillet 1965)
Maurice Masse de réaliser un nouveau croquis à titre de contrôle.
Pour plus de détails, nous devons nous référer à d’autres journaux parus un autre jour. Selon Le Parisien Libéré du 6 juillet, Masse aurait dit que les « pilotes » portaient une combinaison orange et « je me trouvais à 50 mètres de l’appareil quand j'ai aperçu l’être. Il avait la taille d’un nain ou d’un enfant de huit ans. Le temps qui s’est écoulé entre la découverte de la scène et l’envol est d’environ trente secondes ». Le témoignage de Masse est bien fourni en commentaires et détails de toutes sortes qui lui sont attribués mais il n’est pas directement cité. Il nous est impossible de distinguer ce qui est inventé par les journalistes, ce qu’ils entendu dans le village et ne savent donc que par ouï-dire et ce qu’ils ont appris de Masse lui-même. Il est à présent aussi question de traces d’atterrissage. Les contradictions ne sont guère relevées : ainsi, selon un journal, l’empreinte trouvée consiste en un trou de 20 centimètres de diamètre et de 50 cm de profondeur, tandis que la profondeur est pour un autre journal de 80 cm, et pour Europe 1 un gendarme aurait parlé d’un trou de 14 ou 15 cm de diamètre et de 80 cm de profondeur. Nous reviendrons sur la question des empreintes. Selon plusieurs journaux, l’engin reposait sur quatre pieds, et c’est aussi le nombre d’empreintes qui convergeaient en forme de X vers le trou central. Elles étaient encore visibles le 3 et le 4 juillet ! Mais les traces ne sont représentées dans aucun journal. Le bulletin ufologique Phénomènes Spatiaux a établi le dessin suivant en s’inspirant des témoignages :
Ce dessin date avec certitude de 1965. Il est paru pour la première fois dans "Phénomènes Spatiaux" et a probablement été dressé par la Gendarmerie Nationale. (Voir ajout 01)
Mais Masse continuait à parler de six pieds. Quant à la distance entre le témoin et l’engin, elle varie de 30 à 80 mètres.
Des années plus tard, en 1974, nous avons pu à nouveau entendre la voix du cultivateur de lavande de Valensole, dans le cadre d’une émission quotidienne sur les ovnis du journaliste radio Jean-Claude Bourret, qui a duré quatre mois. Les nombreuses interviews ont été réunies la même année sous le titre La nouvelle vague des soucoupes volantes*. Le livre a été un best-seller. L’interview de Masse s’est déroulée comme suit dans son ouvrage : voir La nouvelle vague des soucoupes volantes, pp.120-123.
Voilà tout ce que nous savons de Maurice Masse lui-même, les sources directes ou primaires. Le lecteur aura remarqué les différences dans cette nouvelle version et se sera irrité de la manière dont l’entretien a été mené par Jean-Claude Bourret, qui passe pourtant pour un reporter vedette dans le paysage audiovisuel français. Cet entretien avec Masse est un exemple de la manière dont le journalisme d’investigation ne devrait pas fonctionner. Bourret a non seulement suggéré les réponses dans ses questions, mais n’a pas posé des centaines d’autres questions intéressantes. Et surtout pas la moindre question critique, alors que Masse s’était contredit dans les déclarations faites à son propre micro. Par exemple, « Vous vous en souvenez toujours très bien ? Ah oui ! » et plus loin « cela se brouille un peu dans ma mémoire. Voilà tout de même presque dix ans que cela s’est passé ! ». Bourret se permet aussi d’introduire subrepticement le mot suggestif de « soucoupe » au micro.
Nous allons maintenant nous tourner vers la deuxième ligne des enquêteurs, qui auraient réalisé une enquête approfondie et sans égale en Europe. Sur cette deuxième ligne, on trouve la gendarmerie française. Un corps solide. Plusieurs gendarmes de Valensole ont bavardé avec Masse le lendemain de l’atterrissage, le 2 juillet vers 22 heures, et sont allés le 3 juillet examiner le champ avec le commandant Valnet, de la petite ville proche de Digne. Ils ont certainement, conformément aux instructions, fait des dessins dans leur carnet et établi un procès-verbal. Celui-ci n’est jamais rendu public. Mais la Grande Muette ne l’est pas restée tout à fait. Dans la Revue d’études et d’informations, n° 87 de 1971, de la Gendarmerie Nationale, un article a été publié sous le titre Sur les traces des soucoupes volantes. Il a été écrit par le capitaine Kervendal avec l’aide de Charles Garreau, un ufologue français de la première heure et auteur de quatre livres sur les ovnis qui ne témoignent pas d’un grand esprit critique. Cet article évoque notamment le cas de Valensole et on peut supposer que Kervendal et Garreau ont consulté le procès-verbal, car Masse est cité entre guillemets. On cache bien que les gendarmes ne sont venus sur place qu’à 22 heures le 2 juillet, c’est-à-dire quelque 40 heures après l’atterrissage, et jusqu’à ce jour je n’ai lu nulle part le nom de celui qui les a appelés. Le patron du Café des Sports, comme le veut la légende ?
Dans la revue de la gendarmerie, on trouve une série d’informations qui ont été recueillies de la bouche de Masse : le ballon de rugby grand comme une Dauphine, les six pieds qui commencent à tourner avant que l’engin s’élève, un pivot central qui semble maintenant avoir été en acier et dont Masse pense qu’il a poussé l’engin au départ, le décollage en oblique à la vitesse de l’éclair de sorte qu’après 10 à 15 mètres et 6 à 8 mètres de hauteur l’engin n’était plus visible. A l’endroit où l’engin s’était posé, le sol était humide dans une dépression en forme de bassin qui aurait été créée par le pivot central. Détail nouveau et intéressant : Masse est retourné le soir du 1er juillet sur le lieu de l’atterrissage avec sa fille et la terre était alors dure comme du ciment. Quand les gendarmes sont allés voir le lieu de l’atterrissage, ils ont remarqué que le sol avait déjà été foulé par de nombreux curieux. On peut aussi lire dans plusieurs journaux que le champ de lavande de Masse semblait être devenu une attraction de foire. Les gendarmes ont aussi trouvé sur le site d’atterrissage une dépression en forme de bassin d’un diamètre d’environ 1,20 mètre et un trou cylindrique de quelque 40 centimètres de profondeur. Il y avait en outre quatre empreintes de 8 centimètres de large et d’environ deux mètres de long qui formaient une sorte de croix avec le trou cylindrique central. En quoi le reste du récit s’écarte-t-il de ce que nous pensons déjà savoir ? Masse se trouvait à six heures moins le quart déjà au travail quand il a entendu un sifflement qui « remplissait tout l’espace ». Il pose sa pioche et court le long d’un haut talus qui entrave la vue. Près de l’engin, il y avait un petit être assez gros d’environ un mètre de haut. Son compagnon qui était assis dans l’appareil a aperçu Masse et il a prévenu celui se promenait qui s’est précipité à la vitesse de l’éclair dans l’engin. Je cite maintenant, sans avoir une certitude absolue, Masse lui-même qui, selon ses dires, a vu l’engin et toute la scène à une distance de 30 mètres : « J’étais très impressionné et je ne me suis pas rapproché. Ce n’est que 20 minutes plus tard que je me suis rendu à proximité du lieu d’atterrissage ». Le récit relatif aux traces demeure particulièrement étrange. Dans l’article cité, il n’est pas mentionné que nos braves gendarmes ne sont allés mesurer les traces que le 2 juillet au soir. Si du moins on peut parler de mesurer, car le mot « environ » est répétitif dans leur rapport « détaillé ».
A quelle heure, dans quelles circonstances et pourquoi les gendarmes y sont-ils retournés le 3 juillet : on ne le dit pas dans les publications disponibles. Et je ne peux pas le deviner. Encore plus étrange est le dessin de la coupe du trou, d’autant plus qu’il a été publié dans un périodique de la police et est de ce fait considéré comme authentique. Il diffère pourtant de la description donnée dans le texte. Bizarre. Je pense que j’ai une solution à propos de ce document impressionnant. Il a sans doute été introduit en fraude dans l’article par Garreau, qui a repris sans citer la source le dessin paru dans la revue ufologique Phénomènes Spatiaux, qui l’avait reçu d’un enquêteur non nommé de Manosque. Celui-ci avait, prétendait-il, été le tout premier témoin sur les lieux. Il n’y a aucune indication des dimensions – ce qui en soi ôte toute valeur au document – mais j’aimerais bien savoir comment l’enquêteur a pu remarquer les trois petits cylindres au fond du trou.
Profil du trou central dessinés par un enquêteur demeuré inconnu de Manosque. La Gendarmerie National a imprimé ce croquis dans sa revue.
Profil du trou central dessinés par un enquêteur demeuré inconnu de Manosque. La Gendarmerie National a imprimé ce croquis dans sa revue.
En ce qui concerne ce trou, il faut aussi faire observer que la femme de Masse a raconté ultérieurement à un enquêteur que son mari avait comblé le trou lorsqu’il était retourné le soir même sur le site d’atterrissage avec sa fille. Celle-ci, alors âgée de 18 ans, n’a jamais été interrogée à ce sujet. S’il en était bien ainsi, ce récit devrait alors un jour refaire surface. Le « trou cylindrique » central, observé par les gendarmes deux jours après l’atterrissage pourrait très bien être la conséquence d’un tourisme ufologique actif. On peut en effet lire dans les journaux que des curieux étaient en train de creuser sur le lieu de l’atterrissage ! Rappelons encore un fois ce que Masse a à dire à ce sujet : le sol était humide dans une dépression en forme de bassin. C’est tout. Bien des années plus tard, il aurait glissé dans l’oreille d’un visiteur que des empreintes de petits pieds étaient aussi visibles dans son champ, mais qu’il les avait rapidement effacées. (voir ajout 02)
à suivre partie 03 - Le second rapport de gendarmerie...
*voir La nouvelle vague des soucoupes volantes, pp.120-123.
Ajouts P Seray :
-Ajout 01 : Avec le PV de gendarmerie mis en ligne sur le site du GEIPAN, voici le seul croquis de la trace :
-Ajout 02 : Toujours grâce au PV de Gendarmerie voici une vue du trou dans sa totalité (un agrandissement ayant été publié dans les journaux locaux comme en témoigne "Marliens et les cas similaires » notre opus n° 5).
Manifestement ce trou était encore visible lorsque les gendarmes se sont rendus sur les lieux ! Pourquoi M Masse affirma-t-il l'avoir rebouché avant leur venue ?
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