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La mystérieuse disparition de Frederick Valentich : rencontre tragique avec un OVNI ?

  • Photo du rédacteur: navigateur88
    navigateur88
  • 4 mai
  • 9 min de lecture
Le 21 octobre 1978, l'Australie fut le théâtre d'un événement aérien inexpliqué qui, encore aujourd'hui, alimente autant les enquêtes que les spéculations. Ce soir-là, un jeune pilote amateur, Frederick Valentich, disparu au-dessus du détroit de Bass, après avoir rapporté la présence d'un mystérieux objet volant. Retour sur l'un des cas les plus énigmatiques de l'histoire de l'aviation civile.

Frederick Valentich, 20 ans, était un pilote amateur australien passionné par l'aviation et par les phénomènes inexpliqués, notamment les OVNIs. Titulaire d’une licence privée, il cumulait environ 150 heures de vol. Ce samedi d'octobre, il décolla aux commandes de son Cessna 182L de l'aéroport de Moorabbin, à Melbourne, à destination de King Island, officiellement pour y récupérer des passagers. Un détail troublant : aucun passager n'était réellement prévu à son arrivée.
La météo était clémente, la visibilité globalement bonne, bien que la nuit commençât à tomber. Vers 19h00, Valentich établit un contact radio avec le centre de contrôle aérien de Melbourne. Très vite, ses transmissions prirent un ton étrange : il signalait la présence d’un « appareil inconnu » qui semblait l'approcher à grande vitesse.
Au fil des minutes, Valentich décrivit l'objet : un appareil métallique, doté de quatre lumières vertes, qui effectuait des manœuvres inhabituelles autour de son avion. Il indiqua également que son moteur commençait à présenter des ratés. De plus en plus inquiet, il lança finalement une phrase énigmatique : « Ce n’est pas un avion. »
À cet instant précis, les contrôleurs aériens enregistrèrent 17 secondes de bruits métalliques et de grésillements incompréhensibles. Puis, plus rien. Le Cessna de Frederick Valentich disparut du radar et des communications radio.

Malgré des recherches aériennes et maritimes intensives menées dans les jours suivants, aucune trace ni du pilote ni de l'appareil ne fut retrouvée.
En 1983, cinq ans après la disparition, un morceau d'épave fut découvert échoué sur une plage de Flinders Island, au nord de la Tasmanie. Ce fragment portait un numéro partiel compatible avec un Cessna 182L. Toutefois, les autorités australiennes ne purent établir de lien formel avec l'avion de Valentich. Faute de preuves définitives, le Bureau of Air Safety Investigation classa l'affaire comme une disparition « pour cause inconnue ».

Quelles hypothèses ?
Désorientation spatiale
La première explication avancée par les experts est celle de la désorientation spatiale. Volant de nuit au-dessus de la mer, sans repères visuels fiables, Valentich aurait pu être victime d'illusions sensorielles. Cette perte de repères aurait pu le conduire à un accident fatal sans qu’il en ait conscience. Les lumières vertes pourraient n'avoir été que des reflets ou des interprétations erronées.
Pourtant, Valentich semblait cohérent dans ses descriptions et conscient de son environnement immédiat, ce qui rend cette hypothèse insuffisante pour certains enquêteurs.
Une autre explication plausible est celle d’une panne de moteur. Valentich a lui-même signalé des anomalies mécaniques peu avant sa disparition. Un crash en mer, rapide et brutal, aurait alors laissé peu de débris visibles. Le fragment retrouvé en 1983 viendrait étayer cette possibilité, bien que son identification reste sujet à caution malgré des indices forts.
L’hypothèse la plus fascinante demeure celle d’une rencontre réelle avec un engin non identifié. L’insistance du pilote à décrire un objet volant aux comportements anormaux, couplée aux bruits métalliques captés juste avant sa disparition, alimente cette théorie. Plusieurs signalements d’objets volants non identifiés dans la région, le même soir, viennent encore renforcer cette piste.
Si cette hypothèse reste invérifiable, elle est soutenue par de nombreux ufologues qui considèrent le cas Valentich comme l'un des incidents les plus crédibles de rencontre entre un avion et un OVNI.

Mise en scène volontaire
Enfin, certains chercheurs ont envisagé que Valentich ait orchestré sa propre disparition. Passionné d'ufologie, ayant planifié un vol sans véritable mission, il aurait pu simuler un incident aérien pour fuir ou mettre en scène un événement mystérieux. Toutefois, aucun élément sérieux n’étaye cette hypothèse, et rien ne prouve que Valentich préparait une fuite ou souffrait de troubles psychologiques.
Plus de quarante-cinq ans après les faits, l’affaire Frederick Valentich continue de diviser les chercheurs. Ni les explications conventionnelles ni les scénarios extraordinaires ne parviennent à éclaircir totalement cette disparition.
S’agit-il d’un banal accident aérien dramatiquement amplifié par des illusions sensorielles ? Ou Frederick Valentich a-t-il, ce soir d’octobre 1978, véritablement rencontré un phénomène au-delà de notre compréhension actuelle ?
Le mystère reste entier pour beaucoup — et alimente encore aujourd'hui la légende des rencontres aériennes inexpliquées.

La disparition de Frederick Valentich : un canular qui aurait mal tourné ?
La disparition du jeune pilote australien Frederick Valentich, en 1978 au-dessus du détroit de Bass, est l’un des mystères aériens les plus fascinants de l’histoire moderne. Parmi les nombreuses hypothèses proposées, celle d’un canular orchestré par Valentich lui-même retient particulièrement l’attention. Était-il possible qu’il ait monté toute cette affaire, et si oui, pourquoi ?
Les éléments qui nourrissent l'idée d'un canular sont pertinent mais guère déterminant.

Frederick Valentich, 20 ans (rappel), était passionné d'aviation mais aussi de phénomènes paranormaux, notamment des OVNIs. Selon ses proches, il croyait fermement à l'existence d'une vie extraterrestre et avait déjà exprimé son désir d’assister à une rencontre.
Le soir de sa disparition, plusieurs incohérences intriguent. En effet Valentich prétendait devoir récupérer des passagers à King Island, mais aucun passager ne l’attendait. Il n'avait pas déposé de plan de vol officiel pour son arrivée à King Island. Il avait échoué à plusieurs reprises à ses examens de pilote et était décrit par certains comme « rêveur » et « fantasque ». Enfin le détroit de Bass, vaste et peu peuplé, offrait un lieu idéal pour simuler une disparition sans témoins immédiats.
Certains pensent donc que Valentich aurait sciemment organisé un scénario : émettre des communications troublantes, feindre une rencontre extraterrestre, puis se volatiliser pour vivre caché ou pour entrer dans l’histoire comme témoin d’une rencontre du troisième type.
 
Il existe cependant quelques failles dans cette l’hypothèse. Cependant, l'idée d'un canular soulève plusieurs objections sérieuses.
Tout d'abord, aucun signe de préparation n'a été découvert. Frederick n'a laissé aucun message d'adieu, aucune preuve matérielle de volonté de disparaître. Son avion, un Cessna 182L, n'a jamais été retrouvé, ni sur terre ni en mer.
Ensuite, réaliser une telle disparition de manière crédible aurait exigé une logistique complexe : trouver un lieu pour atterrir discrètement, masquer un avion endommagé, et surtout quitter clandestinement une île ou un territoire côtier sans être vu — ce qui est extrêmement difficile sans complice.
Les 17 secondes de bruits métalliques enregistrés à la radio juste avant la perte de contact posent aussi problème : il serait délicat de reproduire de tels sons authentiques en direct sans accident réel.
Enfin, psychologiquement, rien n'indique que Valentich souhaitait fuir sa vie. Il semblait déterminé à poursuivre sa carrière de pilote et projetait de passer son examen de pilote commercial.

Pourrait-on alors envisager une mise en scène… qui aurait mal fini ?
Une variante de l'hypothèse du canular évoque la possibilité d'un canular mal maîtrisé. Valentich aurait tenté de simuler un incident pour tromper les contrôleurs, mais, par inexpérience ou mauvaise évaluation des risques, aurait perdu le contrôle de son avion et se serait réellement écrasé en mer.
Cette théorie séduisante expliquerait notamment les communications radio angoissées mais aussi les anomalies mécaniques rapportées. Sans compter sur l'absence de survivant et de débris immédiatement visibles. Elle présente un compromis : ni un enlèvement extraterrestre, ni une simple panne accidentelle, mais une tentative humaine qui a tragiquement échappé à son auteur.
Conclusion
L’hypothèse du canular dans l’affaire Valentich reste plausible dans certains aspects, mais elle ne repose sur aucune preuve directe. Si Frederick Valentich avait effectivement tenté de créer un événement autour d’une fausse rencontre OVNI, il semble qu’il en aurait payé de sa vie.
La disparition de Frederick Valentich continue ainsi de flotter entre légende, tragédie et mystère, alimentant encore aujourd’hui les débats entre sceptiques, ufologues et passionnés d’aviation.

L'intervention de Christian Page, qui est un chercheur en ufologie et un spécialiste des phénomènes mystérieux, soulève des points intéressants et amène une perspective supplémentaire sur l'affaire Valentich. Si on prend en compte ses remarques, l'image de Frederick Valentich se complexifie encore davantage. Examinons ces éléments un par un pour en discuter plus en détail.
 
1. Les échecs aux examens de pilote pour l'armée
Échec aux examens militaires : En effet, Valentich a échoué à son examen pour l'armée de l'air australienne. Ce point est significatif, car il démontre qu'il n'était pas aussi compétent en aviation qu'on pourrait le croire au premier abord. Cependant, il faut aussi préciser que beaucoup de pilotes amateurs ont des difficultés au début de leur carrière et que cet échec ne signifie pas nécessairement qu'il n'était pas capable de piloter un avion léger comme le Cessna 182L. En revanche, cet échec pourrait aussi indiquer des lacunes dans sa formation ou sa préparation, ce qui pourrait être un facteur de stress ou de frustration pour lui.
 
2. Le caractère de Valentich : menteur ?
Comportement envers sa famille et son employeur : Le fait que Valentich ait menti à ses proches et à son employeur est effectivement un élément préoccupant. Des témoignages montrent qu'il n’était pas toujours transparent, qu’il faisait preuve d'une certaine exagération sur ses compétences en aviation et ses projets. Par exemple, il prétendait avoir un plan de vol et des objectifs professionnels qu'il n’avait pas réellement. Cela peut effectivement évoquer un caractère imprudent, voire manipulateur.
Est-ce que ça fait de lui un menteur invétéré ? Pas nécessairement, mais ces comportements montrent un jeune homme qui n’avait pas une relation saine avec la vérité, notamment concernant ses compétences et ses projets. Ce genre de comportement pourrait nourrir l’hypothèse d'un canular, où il aurait pu créer une fausse histoire pour attirer l'attention ou fuir ses responsabilités.
 
3. Suspension de permis de pilote civil et amateur
Suspension de permis : Cela est effectivement un point majeur. La suspension de son permis de pilote civil a eu lieu avant la disparition, ce qui suggère qu'il n'était pas en règle pour voler et pourrait avoir violé des lois aériennes en opérant ce vol sans autorisation. Cette suspension pourrait être liée à un incident antérieur ou à des erreurs de jugement, ce qui pose la question de sa compétence en tant que pilote.
Si cette suspension était liée à une mauvaise conduite ou à des erreurs de vol, cela pourrait aussi renforcer l'idée qu'il était un personnage plutôt chaotique et instable, peut-être désireux de cacher des aspects de sa vie personnelle.

4. Son engagement dans l’ufologie et la rencontre OVNI
Le fait qu'il soit passionné par les OVNIs et qu'il ait mentionné des "lumières étranges" pendant son vol, combiné à son caractère douteux et à ses problèmes personnels, nourrit effectivement l'idée d'un canular. Si Valentich savait qu’il ne pourrait pas voler légalement en raison de sa suspension, et s'il cherchait à se rendre intéressant ou à fuir une situation difficile, il est possible qu’il ait voulu créer un événement spectaculaire en simulant une rencontre avec un OVNI. Il aurait alors conçu une histoire pour faire parler de lui.
 
5. Une possible mise en scène qui a mal tourné
Si l’on considère tous ces éléments (un jeune homme frustré, passionné d'OVNIs, menteur, avec des antécédents de suspension de permis et de comportements douteux), il est plausible qu’il ait voulu mettre en scène un événement spectaculaire, en simulant une rencontre avec un OVNI et en se faisant passer pour une victime. Cependant, cette mise en scène aurait très probablement échappé à son contrôle, ce qui expliquerait la disparition réelle et tragique.
 
Les arguments avancés par Christian Page ouvrent effectivement une nouvelle perspective sur l'affaire Valentich. Si Frederick Valentich n'était pas un modèle de vérité et d'intégrité, cela ne signifie pas nécessairement qu’il ait disparu dans un canular prémédité, mais plutôt que son comportement complexe et son imprévisibilité pourraient avoir créé un enchaînement d'événements malheureux.
Il est possible qu’il ait cherché à feindre une rencontre extraterrestre ou un incident aérien, mais qu’il ait sous-estimé les risques impliqués. La suspension de son permis de vol, son échec aux examens militaires, et ses mensonges répétés renforcent cette hypothèse d’un vol mal préparé, mais aussi d’une personnalité instable qui aurait pu se laisser emporter par un fantasme.
Ainsi, même si l'idée d'un canular semble plausible, elle reste spéculative, car il est difficile de prouver que Valentich avait l'intention de mourir ou de disparaître vraiment. La frontière entre un canular et une tragédie réelle demeure floue, et la vérité complète de cette affaire pourrait ne jamais être complètement éclaircie.

Ufo l'savoir non ? (mai 2025)
P Seray

Sources :

1. Bureau of Air Safety Investigation (BASI) — Rapport 1982

Ce rapport officiel d'enquête australien sur la disparition de Valentich conclut que la cause de la disparition est inconnue. Il compile les dernières communications radio et les résultats des recherches en mer. Il est disponible parfois par demandes spécifiques via FOIA (Freedom of Information Act en Australie).

2. Archives Nationales Australiennes (NAA) qui comporte plusieurs documents sur l’affaire Valentich y sont conservés avec de nombreux dossiers techniques et communications du ministère des Transports, parfois en accès limité.

3. Enregistrements radio dont le dialogue radio final entre Valentich et Melbourne Flight Service est retranscrit mais pas d’enregistrement audio complet public (seuls des extraits textuels sont disponibles).

 

Quelques livres qui traitent de l'affaire comme :

"The Disappearance of Frederick Valentich" par Keith Basterfield

(Keith Basterfield est un chercheur australien reconnu dans le domaine de l’ufologie dite sérieuse.)

Il a travaillé sur la base de documents d’archives et tente de séparer les faits des spéculations et son approche est méthodique, sans tomber dans le sensationnalisme.

 

2. "Missing in the Skies" par Jerome Clark. Ce livre explore plusieurs cas de disparitions aériennes mystérieuses, dont celle de Valentich. Jerome Clark est réputé pour son travail équilibré sur les phénomènes inexpliqués.

 

3. "Australian UFO Reports" (Collectif de l'ACUFOS)

L’ ACUFOS (Australian Centre for UFO Studies) a compilé de nombreux témoignages et rapports liés à l'affaire Valentich et d'autres cas OVNI en Australie. Ces documents d’époque, témoignages directs et reconstitutions sont précieux pour comprendre la genèse de l’histoire.

 

Vidéos :


 
 
 

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