Nous avons ici un rapport particulier et important où l’observation par excellence se rapporte au ciel seynois, là même où quatre objets de forme classique (entendez « soucoupe ») ont été vus par deux témoins dignes de foi !
Cette affaire eut droit à un article important de presse sous le titre évocateur « Ballet d’OVNI dans le ciel Seynois » rédigé sur mes dires par le journaliste d’alors, Alain Prat.
De là, nous avons recueilli nombres de témoignages concernant cette même journée, mais paradoxalement, plus aux mêmes horaires et endroits !
En outre, les objets vus de ci et de là ne correspondent en rien à ce que nous décrirons par ailleurs et motivant cette enquête…
La première narration à retenir de cette mémorable journée du lundi 04 février 1980, nous provient d’Ollioules, route de la Seyne, très exactement, entre 18h15 et 16h20. Deux témoins nous décrivent la scène :
1er cas.
Il sera observé un point lumineux semblant sortir d’une étoile, ne clignotant pas et avançant à haute altitude dans le ciel avec une brillance intense.
Le point en question venait de la direction de St Mandrier pour se diriger vers Ollioules. De teinte blanchâtre, les témoins eurent l’impression que s’ils avaient du fixer longtemps cette luminosité, ils auraient très certainement eu mal aux yeux ! L’observation dura cinq minutes…
Ce premier cas n’apporte rien et peu même facilement s’expliquer par un avion dont le soleil reflétant dessus amène cette luminosité particulière.
2éme cas.
Dix minutes plus tard, du même endroit, c’est au tour de M. X… de nous rapporter un témoignage supplémentaire. Il est alors 18h40 lorsqu’il aperçoit comme un phare blanc très brillant semblant descendre vers le Gros Cerveau, une colline dominant le secteur et se trouvant à Ollioules. La lumière se dirigeait vers Sanary dans un mouvement descendant fort lent. X… estima sa hauteur à 300 mètres et sa grosseur à celle d’un avion Dakota. Sa descente était telle que le témoin crut un instant qu’elle allait percuter la colline. Habitué à estimer des dimensions, des altitudes ou des vitesses, il estime cette dernière proche des 40 ou 50 Km/h guère plus !
Il pense en conséquence à un diamètre de l’ordre des quinze mètres ! Il explique « Cela faisait comme une grosse ampoule, sans avant ni arrière. Une grosse lumière qui descendait doucement, sans un bruit et de couleur blanche. ». Cette notion de « bruit » est très subjective car notre témoin se trouvait à deux kilomètres à vol d’oiseau de l’endroit supposé de l’apparition.
L’observation dura quelques trois minutes pour lui, jusqu’au moment ou l’objet disparut de sa vue derrière des arbres dans le lointain.
D’après nos propres calculs et estimations, l’objet fut aperçu entre 1,5 et 2 Km de distance par rapport à son point d’observation. L’angle formant le phénomène avec le sol est proche des 30° sur une trajectoire descendante nord-sud donc. Ce qui nous donne une estimation de grosseur proche de celle allégué par notre témoin (15 m pour lui), soit 17,40 mètres pour nous.
Le phénomène aurait dû être vu donc d’Ollioules (hauteur du Gros Cerveau) et de Sanary/Six-Fours, villes se situant sur la trajectoire de l’objet. Or, dans une lettre datant du 21 janvier 1980, un autre témoin raconte…
3éme cas.
Nous n’avons pas pu rencontrer ce témoin à cette époque. Il devait subir des examens spécifiques. C’est donc par le biais du téléphone que nous avons obtenu des renseignements complémentaires.
M.G…réside à Six-Fours, ville proche de Sanary et il est alors 11h15 lorsqu’il aperçoit arrivant de Sanary et semblant provenir de Six-Fours, une boule de feu se dirigeant vers la forêt de Janas (La Seyne/Mer) pour y disparaître. Ce qui donne une trajectoire nord-ouest vers sud-est environ.
La boule, selon ses dires, semblait mesurer une trentaine de centimètres (visuel bien entendu) et possédait derrière elle une traînée blanchâtre dont la largeur avait une dimension proche au diamètre estimé de la boule. Cette dernière disparut avec la boule vers Janas.
M.G… nous confia avoir pu observer ce phénomène durant près de trois minutes (!), au départ la trajectoire semblait légèrement montante pour se faire descendante ensuite ! L’ensemble avançant très lentement…
Que dire de ce type de témoignage sinon qu’il est bien singulier …
L’objet sort de Sanary, là où a disparu celui de X… Les horaires en revanche ne cadrent plus, puisque G… affirme avoir observé le phénomène vers 11h45 le matin et X… vers 18h40 le soir. Il s’agit donc de deux objets bien distincts, même si diverses constatations peuvent apparaître extraordinaires à bien des « ufologues ». Songez un peu : Temps d’observation, manière de disparaître etc…Si ces témoignages avaient été recueillis quelques années plus tard, que de coïncidences…
Par contre, comme nous n’aimons pas donner le bâton pour se faire battre, nous soumettons nos tentatives d’explications sur ces deux cas. Le premier d’abord, ressemble à s’y se méprendre à un ballon sonde (forme, taille, évolution) ! Le second laisse à penser naturellement à un bolide ou météorite, mais comment expliquer ces trois minutes d’observation ?
Nous sommes loin de nos surprises, car vers 19h20 un autre phénomène, plus particulier encore, aura lieu sur cette même route menant vers la Seyne/mer (cas n°1 et 2).
4éme cas.
Nos témoins sont radioamateurs. M.C… se trouve à bord de sa voiture lorsqu’il constata un phénomène qu’il jugea utile de nous communiquer. Il était sur la fréquence 27 ce jour du 04 février et il parlait avec quelques amis, lorsque l’un d’entre eux lui signala que sa voix avait un drôle de ton. On aurait dit qu’il parlait « dans une bassine pleine d’eau ».
D’après C… seul un osmétre peut produire ce genre de chose. Mais il affirme que ni une ligne haute tension, ni un orage n’aurait pu être cause de ce phénomène. En terme de radioamateur, il nomme cela du QRM et il insista bien sur le fait que rien ne bloqua son osmètre…
Ce témoignage aurait pu être banal il est vrai, si le hasard n’avait voulu qu’un même phénomène ne se reproduise, au même endroit, mais avec cette fois une curieuse observation.
En effet, le lendemain, notre témoin assistera à un phénomène insolite qu’il nous décrit ainsi :
« On aurait dit une étoile (nous sommes le 05 février) peut-être légèrement plus grosse (deux fois) et de couleur blanche, sans aucun scintillement. Sa lumière soutenue est notable. Cette curieuse étoile venait du nord. J’ai arrêté mon véhicule sur un terre-plein pour continuer à observer ce « truc ». L’étoile continua sa route durant une trentaine de secondes durant lesquelles je crus voir un satellite. Puis, d’un coup, le point lumineux s’arrêta au-dessus de ma tête, je veux dire à ma perpendiculaire. Et là j’ai vu comme deux faisceaux lumineux en forme de V de couleur bleutée tout d’abord, puis tirant sur l’orange ensuite.
L’objet, ou le point, comme vous voulez, lançait ses faisceaux de temps à autre. En tout à trois reprises.
Avant de stopper, il se dirigeait vers la mer (sud). »
Au même instant, notre témoin avait encore un phénomène de QRM. Cela aurait duré 45 secondes environ à une minute au plus. Le temps total de l’observation de l’objet est proche des dix minutes nous dira-t-il.
Ce témoignage date du 05 février donc. Nous aurions très bien pu le soumettre après cette série d’observations, d’autant que le 06 février, Fabrégas, petite commune de la Seyne/Mer sera le théâtre d’une autre observation…Si nous n’avons pas suivi cette logique, ce n’est guère par esprit de contrariété, mais pour mettre en parallèle cette affaire de QRM. Nous ne voulons pas dire ici qu’il existe un lien absolu, mais nous pensons que ce rapport entre les faits devait être fait…notons-le simplement.
Nous aurons par contre remarqué que toutes les observations ou constatations citées ont été faites le même jour à des heures différentes et à des endroits fort proches. Le périmètre concerné englobe : Ollioules, Six-Fours et Sanary.
Mais l’affaire la plus intéressante, celle qui justifie notre titre d’introduction, reste à venir.
Nous vous la livrons dans son intégralité…
5éme cas.
L’affaire eut lieu le lundi 04 février 1980, nous le savons.
Une première observation aura lieu à 20h06, puis une seconde à 21h12. Deux témoins sont connus. Il s’agit de L… 30 ans et de F…28 ans. Le temps était doux dans son ensemble et un vent d’ouest assez irrégulier existait dans la région. La pression enregistrée était de 1.011 mB soit 758,7 mm de mercure (à 13 h). Etoiles bien visibles, surtout dans le secteur immédiat de la Constellation d’Orion où donne la fenêtre des témoins (sud donc). Température ambiante de l’ordre de 12° environ.
Avant de narrer les faits de ces étranges observations faites en deux temps, précisons une petite chose : L… et F… sont des amis. Donc je les connais fort bien. De temps à autre nous nous rencontrons et ils sont parfaitement au courant de ma passion pour l’ufologie. Ce qui explique que je sois mis au courant de toute l’affaire assez vite…
Premier fait.
L … raconte :
« Il était 20h01 exactement et je regardais par la fenêtre, par habitude, la grande Constellation d’Orion, lorsque sur la gauche, juste au-dessus de Sirius (du grand Chien, étoile de Mag.1, 4) mon attention fut attirée par deux espèces d’éclat, comme deux phares dans le ciel, bien disposés et qui semblaient se trouver dans une sorte de brouillard. Alors je ne comprends rien et reporte mon attention vers Orion et constate que le ciel est clair et limpide !
Je regarde alors de nouveau vers ces deux phares dans le brouillard…Bien qu’étant intrigué, je dois avouer que je n’y portais pas plus d’attention et je devais partir vers la cuisine pour me préparer un café. ».
Vers 20h06 L… retourne vers la fenêtre par acquis de conscience, passablement intrigué par la présence de cette « chose » qu’il n’avait jamais remarqué alors dans ce secteur du ciel. Ils sont toujours là !
Parfaitement immobiles dans le ciel et assez bas sur l’horizon. Regardant vers Sirius, il a la surprise de voir alors quatre points lumineux avançant de front juste au-dessus de cette constellation. Les points lui semblent allongés et d’une taille supérieure à dix fois l’étoile en question ( ?). L… poursuit:
« D’un coup, je suis les mouvements de ces demis boules lumineuses de forme un peu allongée, comme un ballon de rugby. L’éclat vif et mat en même temps, non identique à une source très lumineuse, mais deux fois plus qu’une étoile quand même. Un éclat vif et mat en même temps… ».
Ces curieux objets se déplaçaient alors en ligne droite en effectuant une sorte de sarabande dans le ciel. Elles s’écartaient les unes des autres avec une telle aisance que notre témoin en fut à la fois ébloui et étonné.
« C’était joli à voir. Mais sur les autres points lumineux, il y en avait toujours un qui restait parfaitement en ligne droite, comme pour désigner le sens de marche de l’ensemble (voir notre croquis décrivant cette scène). Cela dura 28 secondes exactement. J’ai chronométré, car tu me disais souvent que le temps d’observation pouvait être important.
Il était 20h08 puisque je me suis mis à la fenêtre vers 20h06 et que les points lumineux sont apparus une minute et trente secondes après.
Les quatre points sont apparus du Port de La Seyne (Est) et disparurent vers Six-Fours (Ouest) en effectuant une sorte de boucle vers les deux phares que j’avais repéré un peu auparavant. ». Les phares en questions étaient toujours dans cette sorte de brouillard et c’est à ce moment précis que notre témoin aperçut une sorte d’éclat lumineux faisant penser à une sorte « d’arche » ou de « tunnel » au moment où les quatre points lumineux disparurent en son intérieur. C’est également là, où L… affirme avoir aperçu une forme très nette de « soucoupe ». Nous allons nous y attarder après avoir un peu mieux décrit grâce au schéma joint, les différentes phases de son observation.
Explication de la trajectoire du premier fait.
Phase 1 : Apparition des 4 points lumineux.
Phase 2 : Les objets poursuivent leur route selon une trajectoire parfaitement rectiligne à l’œil.
Phase 3 : Les deux objets situés aux extrémités s’avancent pour se placer devant les deux autres.
Phase 4 : Les deux autres objets rattrapent instantanément les deux premiers, mais l’objet en 3éme position reste un peu à l’écart.
Phase 5 : L’écart de l’objet n°3 se creuse légèrement.
Phase 6 : Cette phase représente les quatre objets revenant comme en phase 1.
Phase 7 : L’objet en 4éme position se place en avant, le 3 recule un peu, alors que le 2 s’avance à son tour pour rattraper le 1, pour qu’ensuite ce dernier vienne se placer entre le 2 et le 3.
Phase 8 : Les objets se mettent les uns derrière les autres, sur une trajectoire rectiligne. Le premier objet de la formation amorce un léger arc de cercle vers le « tunnel ».
Phase 9 : Lorsque le premier objet entre dans ce « tunnel », le témoin observe une forme classique de « soucoupe » avec des sortes de luminescences en dessous.
En A 1 nous représentons cette forme tel que L… nous le dessina et qu’il nous décrivit ainsi :
Lorsque L… observa un des objets pénétrant dans le fameux « tunnel », des sortes de « flash » semblèrent se produire de manière assez rapide. Les deux phares ainsi que le « tunnel » se trouvant dans un brouillard bien réparti autour de la scène ! L’ensemble disparut après le passage des quatre objets et seul le brouillard persista quelques instants.
Il me décrivit un objet semblable à une « soucoupe » avec des sortes de luminescences en dessous et une sorte de coupole coiffant l’ensemble. Cette forme ne fut observable que dans le fameux « tunnel » et très brièvement.
A ma demande, il réalisa le croquis en A1 reproduit ci-dessus.
A la suite de cette observation, L… attendit une bonne quinzaine de minutes à la fenêtre, sans rien apercevoir de plus.
Vers 21h10, F… arrive chez L… qui lui compta alors son étrange aventure. Il lui fit notamment remarquer que si j’avais été là (il parle de Navigateur) j’aurais très certainement pris des photos.
F… me dira plus tard, que L… était excité par cette observation et employait des qualificatifs du style « Extraordinaire, fabuleux… ». J’ajoute que mes amis rêvaient souvent de voir « mes » fameuses « soucoupes », ceci expliquant cela…
En expliquant une phase de son observation à F…, L… s’était rapproché de la fenêtre et au même instant il aperçoit deux premiers objets, puis deux autres et s’écrie alors à l’instar de son ami qui venait juste de dire : « Ha ! Si j’avais pu venir quelques minutes plus tôt… ».
L … L’alerta alors :
- Viens voir, vite ! Mais viens vite avant qu’il ne soit trop tard…
Second fait.
Sur la gauche de la fenêtre (vers l’est donc) semblant au-dessus du port de la Seyne/mer, ils virent quatre objets lumineux. Ils avaient aussi cette forme classique de « soucoupes volantes ». Les mêmes que L… avait aperçues quelques instants auparavant !
Ce dernier se précipita vers son bureau et prit des notes sur le vif en effectuant de nouveaux croquis. Et là, ils assistèrent à un véritable ballet aérien, les objets effectuant des cercles de plus en plus petits, puis de plus en plus grands, ils montaient, descendaient, tournaient sur eux-mêmes, se chevauchaient parfois, le tout étant merveilleux à voir selon les dires des deux témoins.
« Je me suis demandé si je ne rêvais pas, nous confia donc L… c’était merveilleux. Extraordinaire ! Alors, me souvenant de tes nombreux conseils sur la vision nocturne, je fis des cercles avec les yeux, autour des objets afin d’en discerner leurs formes au mieux.
Ils avaient vraiment cet aspect de « soucoupe » et leurs couleurs faisaient penser à celle d’une ampoule de rue, un jaune orangé et jaune vif. Mais toujours avec cette singularité mat. Elles effectuaient des cercles de plus en plus rapidement (croquis en C) à tel point qu’à un moment donné je ne voyais plus quatre objets mais six ! Puis elles redevenaient quatre. Quand elles eurent fini les cercles, leurs montées ou leurs descentes et de faire tous leurs manèges, elles ont éclaté ( ?) pour se remettre en formation par quatre. Elles ont refait une montée, une descente, de nouveau des cercles, allant de droite à gauche et enfin disparurent d’un seul coup, derrière une cheminée du Port, comme la première fois. Mais cette fois je n’ai pas vu le « tunnel ».
Notes explicatives du croquis C :
Phase I : Apparition de 2 points en forme de « soucoupe »vus par L…
Phase II : Apparition de 4 objets, comme si les 2 autres étaient cachés par les 2 premiers. Commencement d’une sorte de spirale dans un espace restreint.
Phase III : A ce moment, nos 2 témoins notent la forme des objets.
Phase IV : Au fur et à mesure que les objets sortent de la spirale, ils se mettent en position de cercle.
Phase V : Ils effectuent un premier cercle.
Phase VI : Ils sortent du cercle et ralentissent tout en restant plus rapide qu’en position IV.
Phase VII : Ils refont un cercle.
Phase VIII : Ici, ils effectuent un cercle de plus en plus grand, puis de plus en plus petit, cela 4 ou 5 fois de suite.
Phase IX : Comme en V et VII.
Phase X : Comme en IV, ils ralentissent et font du sur place.
Phase XI : Ils s’alignent en faisant une légère courbe.
Phase XII : Ils forment une parfaite ligne droite.
Phase XIII : Le trois descend légèrement.
Phase XIV : Deux objets semblent cacher par les deux autres, et les deux objets restants apparaissent alors sous une forme ovale, alors ils disparaissent vers St Mandrier (apparemment).
L’observation selon lui durera cinq minutes environ. Cinq minutes d’ébahissement, cinq minutes d’un spectacle (gratuit !) d’acrobaties aériennes. Notre témoin estime le diamètre apparent à quatre centimètres environ.
Il insiste sur cette forme qu’il voyait de « soucoupe ». Ces dernières étaient fort bien éclairées sur le dessus (dôme ou coupole) et un peu moins autour d’elles. Un peu comme une intense lumière qui délimitait bien les contours des objets. Il décrit ici une sorte d’auréole. Il nous dessine alors le croquis en B1 reproduit ci-dessous, avant de continuer ses explications.
La coupole des objets faisait penser à une « cabine éclairée », un peu comme « une vitre sur le dessus » précisera-t-il, avec, encore au-dessus, comme un éclat très vif mais toujours dans une gamme de mat (sic). Cette clarté un peu insolite couvrait également la base des objets.
Après réflexion, L… affirmera que les objets lui semblèrent métalliques, un peu comme un avion, mais qu’il n’avait jamais vu un métal brillant de cet éclat si particulier. Il insista sur « le quelque chose de brillant, très brillant même, mais mat en même temps… » Nous y reviendrons.
Comme je suis dur avec moi-même, surtout en ce qui concerne les ovni’s, pourquoi pas avec les autres ? Bien qu’ayant eu droit à certaines remarques ou mimiques particulièrement bien senties, je leur demandai de me fournir un rapport détaillé chacun de leur côté avec croquis etc … Chose à faire immédiatement et loin l’un de l’autre, bien entendu…
Ensemble nous firent quelques essais de photos montages concernant les observations de 20h06 et de 21h12, afin de bien situer lesdits phénomènes.
Alors que L… me raconte, sur les lieux mêmes, ses observations, de son côté, dans une pièce adjacente fermée, F… rédige son rapport. Puis l’inverse fut fait afin que je puisse entendre F…Voici sa déclaration :
« Je sortais de mon travail (chantiers de la Seyne) et il était environ 21h10. Je me suis rendu directement chez L… pour te voir (je m’y rendais souvent), mais tu n’étais pas là ! Par contre j’entendis L… qui m’appelait parce qu’il venait de voir quelque chose. Je crus que c’était une blague au départ.
Et il m’annonça qu’il venait de voir quatre points curieux évoluer dans le ciel.
Nous en discutions lorsque soudain, me montrant où il avait aperçu les quatre objets, il s’écria : « Viens voir ! Viens vite voir… ».Je regarde donc en face de moi, mais ne vis rien, sinon l’extraordinaire constellation d’Orion. Mais L … me fit « Mais non, par-là… » (À gauche donc de cette constellation soit vers l’est où se trouve le port de la Seyne) et là, je vis quatre points lumineux dans le ciel, à basse altitude, débouchant de devant une cheminée pour parcourir quelques mètres dans l’espace et de se placer face à l’est. Je pense que les objets devaient être de visu, à 2OO ou 3OO mètres, en tenant compte que nous étions au second étage.
Il y avait quatre « soucoupes », je me permets de dire « soucoupes » puisqu’elles se présentaient vraiment sous cette forme et ne pouvant être confondues avec des avions, ballons sondes et autres.
Elles se déplaçaient ensemble en forme de cercle semblant par instants se chevaucher, pareil à un ballet aérien d’une réelle beauté.
Le déplacement des quatre points ou plutôt objets, formait une sorte de spirale se dirigeant vers St-Mandrier (9 Km de la Seyne). Où nous nous trouvions, je pense que les objets pouvaient avoir dans les quatre centimètres de diamètre.
Elles possédaient donc une forme de « soucoupe », mais avec dôme et extrémités du corps de l’objet partant en pointe (voir croquis ci-dessus).
Le dôme était gris, éclairé d’une faible lumière, tandis que le reste paraissait sombre et métallique. J’ai également constaté qu’il n’y avait aucun bruit et je pus estimer la durée de mon observation dans les deux minutes pleines. Il n’y avait aucune traînée derrière les objets et ils se déplaçaient assez lentement dans l’ensemble alors que les mouvements propres que produisaient les « soucoupes » (balancements, montées ; descentes etc…) semblaient se faire plus vite… ».
F… nous dessina aussi les mouvements des objets, dessin que nous reproduisons page suivante sous B2. Ce croquis nous montre les trajectoires des quatre objets selon lui, à savoir :
En phase 1, les objets donnaient l’impression de s’amuser dans cette trajectoire insolite.
La phase 2 nous montre cette impression qu’avaient nos témoins lorsque les objets s’entrecroisaient rapidement. Quelques-unes unes des phases de la trajectoire selon F… figurent sur le dessin de L… que nous retrouvons cependant en phases 3 et 4 de son propre croquis.
Notes de l'enquêteur :
Je connais donc très bien les témoins qui font partie de mes amis. Ainsi j’eus connaissance le soir même de leurs observations. Je ne mettrai pas en doute leur sincérité, même si je dois y ajouter un bémol. En ce qui concerne L… je le sais généreux dans tous les sens du terme et propre à enjoliver certains détails ! Ce qui nous explique très certainement cette profusion figurant sur ses propres croquis. En outre, ce personnage a une fâcheuse tendance à appuyer certain fait lorsqu’il est passablement emballé, chose que j’ai maintes fois remarquée. Il reste cependant très fiable et nous pouvons être certains qu’il a réellement vu quelque chose d’insolite.
F… lui est plus réservé, même si son rêve était justement de voir un phénomène de ce type.
Il ne s’aventure pas à donner trop de détails sans certitude et préfère rester sur des souvenirs justes.
Alors que je m’apprêtais à rentrer chez moi, passant devant chez L…, il m’interpella vivement. Là, je le trouvais dans un état d’excitation peu commun chez lui ! Un réflexe inconscient peut-être, déclencha chez moi une extrême prudence, ce dont ils me firent reproche…
Avec F… encore présent, ils me parlèrent en même temps et je dus les calmer avant de pouvoir entendre et comprendre ce que nous venons de lire !
Chacun de leur côté, ils me narrèrent leur histoire.
Nous avons pu constater que dans l’ensemble les deux versions se recoupent parfaitement. J’oserais dire, pour les mêmes raisons évoquées plus haut, que F… possède un témoignage plus proche de la réalité.
Les croquis des « soucoupes » effectués par L… et F… présentent quelques différences notables ce qui implique avec une certaine dose de certitude, que chacun des esprits des témoins enregistrent à leur manière les détails. Choses maintes fois constatées lors d’enquêtes où plusieurs témoins affirment avoir vu la même chose.
Cette folle soirée d’observation ne s’arrête pas là, et bien que les prolongements n’amènent rien de plus sur les cas précis que nous avons vus, ils apportent des renseignements indispensables pour une compréhension totale.
Les suites de l’observation…
Après cette observation et encore sous le coup de l’émotion, nos deux témoins devaient se rendre sur le port de la Seyne dans l’espoir de revoir un instant les objets. Là, ils trouvèrent deux personnes discutant sur la rive droite du port et qui auraient pu être témoins du phénomène. Les deux individus prirent nos deux amis pour des rigolos…
Alors ils décidèrent de poursuive vers Tamaris (commune de la Seyne) et plus particulièrement du côté du Fort de l’Aiguillette pour savoir si on pouvait encore voir ces objets. Deux jeunes gens étaient assis face à la mer. Nos témoins leurs demandèrent s’ils n’avaient pas vu quelque chose de particulier. Ces derniers, bien sympathique, firent une réponse positive aux témoins : « Un hélicoptère. », ainsi qu’un phare de couleur rouge et jaune semblant désigner l’hélicoptère ! Ce dernier provenant de la base de St-Mandrier. Nos témoins ne prêtèrent pas plus d’attention à cela et quittèrent les jeunes gens.
Puis, continuant leurs recherches, nos amis arrivèrent vite à St Mandrier (ville où les objets semblèrent se diriger en phase finale) et juste à l’entrée du port, ils rencontrèrent un monsieur promenant son chien et reposèrent alors leurs questions. Ce dernier répondit qu’en effet il avait observé un truc bizarre avec des lumières de toutes les couleurs, soit rouges, bleues et vertes, mais avant-hier (soit le 02 février !). Ce même personnage devait dire également qu’il venait de remarquer ce soir du 04 un hélicoptère et un curieux phare blanc…
Nos témoins pointèrent donc leurs regards en direction de St Mandrier – base d’hélicoptères aéronavale – et constatèrent la présence d’un puissant projecteur pointé vers le ciel…
Nous resterons fort prudents sur la raison d’un tel fait puisque nous savons que la Marine effectue souvent des exercices. Mais nous prenons note…
En revanche, revenons un instant sur le témoignage de ce monsieur qui affirme avoir observé un objet de toutes les couleurs deux jours auparavant. Après enquête de ma part, je m’aperçus qu’en fait il n’avait rien vu du tout (aucun objet) et nous avons appris de la bouche même de son père qu’il lui arrivait souvent d’avoir « l’esprit quelque peu dérangé » pour reprendre ces propres termes. Chose confirmée par d’autres voisins…
Continuons notre route :
En revenant vers la Seyne, nos témoins rencontrèrent un groupe de pécheurs à Tamaris et se renseignèrent de nouveau. Seul l’hélicoptère sera mentionné…
Comme suite à cet enchaînement et après m’avoir raconté leurs aventures, L… passa la nuit à veiller le ciel. Jusqu’à 04h35 rien ne se passa. Puis, à cette heure précise il vit apparaître une traînée blanchâtre tirant sur le gris et nettement plus blanche que le reste des nuages qui venaient de couvrir le ciel. Trois photos ont été réalisées avec mon appareil Yashica que j’avais, dans une telle éventualité, confié à L…
Lorsque L… me conta cet incident, j’ai immédiatement pensé à une bande de nuages malgré le fait que L… m’ait affirmé que la traînée devait disparaître quelques secondes plus tard. Par ailleurs, le lendemain, une chose identique se reproduisit au même endroit et en ma présence, cette fois. Mon hypothèse s’en trouva confirmée…
En réponse à cette observation, j’ai donc décidé de faire passer un article de presse dans le journal Var Matin, article qui trouva place le 06 février en page 18 sous le titre « Ballet d’OVNI dans le ciel Seynois » et sous la plume d’Alain Prat.
RMC reprit dans le courant de la journée cette information, après que la station radio me demanda par téléphone confirmation et quelques renseignements supplémentaires. Nous y lancions un appel à témoins et nous avons vu quels en ont été les résultats !
D’un autre côté, j’ai voulu vérifier par moi-même si d’autres témoins existaient à la Seyne. Puisque le phénomène semblait se situer sur le port ou un peu au-delà, soit sur la rade de Toulon, il devrait y avoir d’autres témoins !
Je réside à cinq minutes de là ! Je suis pêcheur et je connais les mordus du coin. Durant trois soirs, j’ai arpenté les rives du port à la recherche de mes connaissances de St Pierre. La plupart ne se trouvait pas présents ce jour précis (cause du vent irrégulier qui « casse » la pêche) et n’ont rien entendu par la suite. Les deux seuls présents ce jour là, n’ont rien observé de particulier, mais il est vrai que ces deux là accordent une meilleure attention au contenu d’une bouteille qu’à leurs cannes…Bref, chou blanc comme on dit !
Revenons un instant sur l’observation proprement dite : je pense que nous pouvons expliquer certains détails apparemment contradictoires dans les récits de nos témoins. En exemple cette affaire de vitesse : pour l’un les objets allaient rapidement dans « leurs mouvements », pour l’autre « ce mouvement » était plutôt lent ! Or, il s’avère après discussion et avec l’un et avec l’autre que le phénomène par lui-même n’allait pas très vite lors des mouvements insolites dans le ciel, mais qu’en revanche les mouvements propres aux objets (balancements, cercles etc…) s’effectuaient très rapidement. L’un et l’autre n’ayant pas trop bien saisi le sens de mes questions.
Il y a aussi cette « lumière brillante mais mate » qui revient souvent chez L… L’explication se trouve ici : les objets ou plutôt les parties semblant éclairées de l’objet étaient moins brillantes qu’une étoile, mais dans le même ton… Cette manière de décrire un tel fait est bien dans la gamme des expressions de L…et me fait irrésistiblement penser à…de l’aluminium…
Explication hypothétique.
Bien entendu, l’explication en question se rapporte à l’observation Seynoise. Bien que le cas n°3 nous fasse naturellement penser à la présence d’un bolide, nous nous heurtons à sa durée d’observation. Il est évident, pour expliquer cette contradiction, que lorsque l’esprit ne peut identifier un objet, l’inconscient intervient pour contrebalancer cette « absurdité ». En un mot « il faut rassurer le conscient ». Pour se faire, l’Ovni est une étiquette bien pratique et sert de sauvegarde. Mais voilà, ici le témoin peu très bien avoir reconnu le bolide ou météorite, mais saisi par le spectacle (j’en sais quelque chose pour avoir observé un merveilleux bolide il y a quelques années) en a perdu la notion de durée. Trois minutes au lieu de dire trois secondes…
Ne vous méprenez pas, je ne suis nullement un nouveau « rêveur éveillé », j’essaie simplement de construire une logique autour de tout cela. Simple motivé, si explication il y a, je me dois sous peine de me fâcher avec mon propre moi intrinsèque, de la soumettre.
Ici existent certaines données qui me font penser à des choses très banales et donc explicables. Cependant, si certain accolent vite une étiquette « non identifié » où d’autres « confusions », pour ma part je reste adepte d’un travail plus poussé dans une vérification systématique et la plus complète possible. L’étiquette viendra bien après…
A la fin de ce modeste rapport se trouvent les résultats de l’observatoire de Paris Meudon ainsi que du GEPAN, auxquels je me suis permis de demander aide et avis…
Si, ni le classique météorite, ni les non moins classiques confusions d’ordre astronomique (étoiles, lune) ne peuvent expliquer le cas incroyable Seynois, reste donc une hypothèse championne du monde des confusions, les ballons-sondes.
Nous les connaissons par leur enveloppe aluminium et par leurs dimensions oscillant entre 20 et 40 m. Nos estimations de calculs cadrent avec cela. Le soleil, selon sa position, par rapport au ballon (ou ici à nos quatre objets) reflète sur ce dernier et lui donne une impression d’éclairage sur une partie alors que l’autre reste dans l’ombre. C’est à peu près ce que nous décrivent les témoins.
A la base d’un B.S peut également apparaître des « flammèches » qui sont surtout dues au froissement de l’enveloppe plastique sous l’action du vent. Là encore, en ce qui concerne la première observation (20h06) c’est ce qui semble avoir été observé. Les objets de la seconde observation eux ne vont plus dans la même direction.
Ils allaient vers l’est, nous étions le soir, le soleil était donc couché à l’opposé, ces derniers rayons ont-ils ou non vraiment touchés les objets (relativement bas) leurs donnant cet aspect de disques ? Nous répondrons à cette question par l’intermédiaire de M. Kholer en fin d’analyse.
De plus, ce jour (04 février) un vent irrégulier allant vers l’est existait bel et bien. Ce qui nous explique alors les variations de vitesse constatées par nos témoins, l’étrange ballet (pourquoi pas ?) qu’ils observèrent également ! Partant de là, leurs surprises pouvant selon le modèle « socio psychologique » de Michel Monnerie bien expliquer le reste…
N’oublions pas en outre qu’un des témoins nous confia que les objets semblaient comme « en vitres » sur le dessus et faiblement éclairé…Encore une fois, les derniers rayons du soleil en sont-ils seuls responsables ?
Si cela cadre peut-être avec l’observation de L… à 20h06, il est peu probable que celle de 21h12 pourra y trouver refuge. En cause, une heure de plus…
S’il est vrai que certain ne manquerait de vite conclure (ceci colle non ?) il n’en sera guère de même pour moi. La « grande peur martienne » me tient encore. Lorsqu’un mystère m’agace, lorsque je ne comprends pas toute la stratégie d’une histoire, je cherche…
N’oublions pas qu’une partie de l’explication possible semble cadrer. L’autre pose plus de questions que de réponses. En outre, le premier phénomène va en sens contraire du vent et le second occupe des trajectoires difficilement conciliables pour de simples B.S. même avec un vent d’est irrégulier.
Ces quelques réflexions me firent réfléchir et m’obligèrent à certaines vérifications. De sorte que je fis paraître un second article concernant plus une mise au point de cette affaire qu’autre chose. Un institut de recherche ayant affirmé dans ce même journal qu’il s’agissait de ballons-sondes sans aucun doute possible et surtout sans effectuer la moindre enquête…Mon article parut le 16 février suivant sous ma signature.
Auparavant, prenant ma plus belle écriture ( ?), soit dès le 13 février suivant, j’écrivis à M. Esterlé du GEPAN et à M. Kholer de l’observatoire de Paris Meudon, leur transmettant à chacun les éléments du dossier et en émettant l’hypothèse de ballons-sondes.
Après quelque temps, je reçus la réponse du GEPAN qui ne donna pas grand chose, contrairement à ce que je pensais où le seul élément méritant un arrêt de notre part, concerne le point suivant : les lâchers de B.S. en groupe ne se font généralement qu’en été… Tirons en ce que nous pourrons…
En revanche la réponde de M.Kholer mérite d’être reproduite in extenso. Elle date du 14 mars 1980.
Observatoire de Paris. Le, 14 mars 1980
Section d’Astrophysique M. SERAY P
Meudon.92. La Seyne/Mer.83
Monsieur,
Notre secrétariat général m’a chargé de répondre à votre lettre du 13 février. Malheureusement, en tant qu’observatoire nous ne disposons pas de la liste des stations météo (1) procédant au lancer de B.S. Il faudrait vous renseigner auprès de la météorologie nationale. Sur le plan scientifique, il n’y a que le centre d’Aire-sur-l’Adour, dans les Landes, mais il est rare que leurs ballons (plus volumineux) dérivent jusqu’en méditerranée. En outre, il n’y en a toujours qu’un seul à la fois, ce qui ne cadre pas avec votre observation de quatre objets. Enfin, bien que n’ayant pas le temps de me livrer au calcul correspondant, je ne crois pas qu’après 20h, en février, un objet à l’altitude d’un ballon sonde soit éclairé par le soleil. Il semble également exclu qu’il s’agisse d’un phénomène astronomique en raison des mouvements qui ont été constatés.
Je vous laisse donc le soin d’envisager d’autres hypothèses, en espérant que les quelques indications ci-dessus vous seront bien utiles.
Avec mes sentiments bien distingués.
Pierre Kolher.
– Lors de mon courrier du 13 février, j’avais émis le désir de recevoir la liste des stations méditerranéennes de lâchers des B.S afin, le cas échéant, de pouvoir m’adresser à eux.
Tout d’abord un grand merci à M. Kolher pour cette réponse. Suivant ses conseils, j’écrivis dès le 04 avril à la météorologie nationale et reçus une réponse de l’observatoire de la Mitre de Toulon, sous la signature de M.P. Borrossi en date du 23 avril suivant. En voici la reproduction.
Ministère des Transports.
Direction de la Météorologie.
Service Météo.métropolitain.
Toulon, le 23 avril 1980
Monsieur,
Suite à votre lettre du 04 avril que Paris nous a transmise pour vous donner quelques éléments de réponse.
Ce jour là, 04 février, vers 21h20, le ciel était clair et la visibilité excellente (30Km). La station météorologique de Toulon n’effectuait à cette époque aucun sondage de nuit, de toute
façon, l’heure de vos observations ne correspond pas à une heure de lâcher de ballon.
Il faut aussi noter qu’un lâcher de ballon-sonde ne peut donner lieu à des observations telles qu’elles sont décrites par vos amis ; il n’est pas non plus effectué plusieurs lâchers ballons en même temps en un point donné. Les quelques éléments de réponses ne sont que négatifs, mais pourront vous permettre d’orienter vos recherches dans d’autres secteurs.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
(Pour le chef de la station)
P.Borrossi.
Voilà une affaire qui commence à prendre une autre allure ! Qu’en penser ?
Je pense avoir fait de mon mieux en ce qui concerne la réflexion. Je trouve aussi tout à fait regrettable qu’un Institut bidon affirme certaines choses sans faire appel à l’honnêteté du terrain. Dire qu’il s’agit de ballon-sondes nécessite autant de preuves que d’affirmer que l’étiquette Ovni va à merveille pour cette affaire !
La conséquence de l’article de ce prétendu Institut n’aura finalement eu qu’un effet, mais de taille hélas, celui de faire taire d‘autres témoins.
Je reste persuadé que mes deux amis n’ont pas voulu me monter un canular. A plusieurs reprises j’ai tenté de les coincer à l’aide de stratagèmes dont je ne suis guère fier. Mais la fin justifie les moyens dit-on.
Ils ont bien vu ce qu’ils m’ont décrit, des ovni’s en forme de « soucoupes ». Oui, mais peut-être qu’une « grande peur martienne » (cette histoire d’une peur d’outre espace me plait décidément beaucoup !) ou un simple rêve éveillé ont servi de cadre à nos pauvres amis abusés…qui rêvaient eux aussi de vivre quelque chose de merveilleux…Soyons sérieux, même si dans ces allégations il y a à prendre…
Notons pour conclure ce dossier particulier, que les conclusions firent l’objet d’une publication dans le journal Var Matin sous le titre « Ballet d’OVNI – Les conclusions du GEPAN » ceci sous ma signature.
Un immense merci à Var Matin ainsi qu’aux journalistes toujours prêts à me céder quelques lignes…
Enfin, pour simple anecdote, deux jours après cette curieuse histoire, ce sont deux autres témoins qui observèrent un curieux engin au-dessus de Fabrégas (commune de la Seyne). Il s’agissait brièvement, d’un objet pulsant de couleur orangée et de forme ronde possédant deux « masses » métalliques sombres se prolongeant sur ses côtés.
Plus près de nous, nous pourrions encore signaler, l’observation de Z… qui, le vendredi 05 décembre 1980, alors qu’il attendait un ami, vers les 23h, observa un engin verdâtre de forme rectangulaire, absolument silencieux et allant du sud vers le nord. L’engin possédait « deux pattes » sur ses flancs pour reprendre les expressions mêmes du témoin.
Une petite et dernière info, il semblerait que la région proche de la Seyne/mer soit en proie à une minivague pour cette année 1980 ! Mais peut-être que votre serviteur est trop présent sur le terrain puisque relançant sans cesse ses amis journalistes pour y faire « appel à témoins » sur « appel à témoins »…
Juste un petit clin d’œil…
Petite leçon à retenir : Lorsque vous lirez sous la plume d'un ufologue que les sceptiques expliquent tout avec n'importe quoi, posez vous la question : comment cet ufologue le sais-il ? A-t-il eu accès aux dossiers du sceptique en question ? Lorsque nous pouvons expliquer une affaire nous l'expliquons sans ambages. Lorsque nous ne savons pas ou n'avons pas de piste suffisamment étayée, nous restons sur les faits. Mais au grand jamais nous ne ré écrivons les cas ou ne sombrons dans des élucubrations de doux rêveur. L'Ufologie finalement c'est simple, les faits et ce que nous pouvons en tirer, le reste c'est de la prose pour se faire mousser trop généralement.
Ufo l'Savoir non ?
(Enq P Seray - 1980)
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