En France, 1954 est l’année d’une vague d’observations d’ovnis appelés alors « soucoupes volantes » et les publications s’y rapportant sous tendent majoritairement l’hypothèse de vaisseaux spatiaux extraterrestres.
En ufologie cette année persiste comme une référence temporelle majeure.
Pourtant, les sources accréditant ces observations sont essentiellement des récits journalistiques repris de témoignages en lieu et place d’enquêtes.
La lecture de ces articles laisse entrevoir nombre de méprises, causées par la lune ou des bolides par exemple et quelques canulars.
C’est dans ce contexte qu’apparaissent les premières récupérations des apparitions alléguées de Fatima avec le phénomène OVNI.
Pour autant, la croyance religieuse perdure principalement basée à la fois sur des prédictions qui sont pourtant assez généralistes et adaptables dans le temps en fonction d’évènements prévisibles et sur des témoignages systématiquement mis en avant pour en attester le caractère sensationnel en occultant tout ce qui peut l’amoindrir. Les interprétations a posteriori sont donc prégnantes dans l’extraordinaire.
Décomplexés par des thèses émises par des personnalités comme le Docteur Oberth, physicien austro-hongrois spécialiste de l’astronautique comme quoi les soucoupes volantes sont réelles et sont des vaisseaux spatiaux venant d’un autre système solaire pilotés par des êtres intelligents, tout un chacun les reprendra en les agrémentant de leurs propres suppositions qu’ils appellent parfois pompeusement théories.
On trouve dans le parcours de Jacques Vallée, ufologue connu des amateurs d’ovnis, bien des similitudes avec celui du Docteur Oberth. Tous les deux sont des scientifiques, ils ont été consultants pour des films, sont des amateurs de science fiction et écrivains entre autres. Jacques Vallée a commis plusieurs ouvrages sur le phénomène ovni dont, en 1975, un livre intitulé : « Le collège invisible ». Il indique que la série d’apparitions à Fatima commença deux ans avant par une affaire d’ovni « parfaitement classique ». (p170. Collection J’ai lu A 387). Il explique plus tard dans son ouvrage (pp.178-179) que l’affaire d’ovni « parfaitement classique » consista, pour les mêmes témoins, en 3 apparitions d’un ange en 1915 et 1916. La dernière était accompagnée d’un grondement et d’un vent puissant, autres caractéristiques des ovnis tout comme une paralysie des témoins sont des effets courants sur certains témoins d’ovnis, selon Jacques Vallée.
Il ajoute que les évènements de Fatima mettent en scène des boules lumineuses, des lueurs aux couleurs étranges, des phénomènes de chaleur et toutes les caractéristiques des récits d’ovnis dont la fameuse « descente en feuille morte » des soucoupes qui approchent du sol en zig-zag. En outre, il trouve d’autres similitudes avec des témoins d’ovnis, des « contactés » qui présentèrent, toujours selon les récits, des guérisons miraculeuses, des prophéties et des pertes de la conscience ordinaire. Jacques Vallée continue sur cette lancée des similitudes en indiquant par exemple pour la date du 13 juin 1917, que l’une des personnes présentes, en dehors des témoins, avait perçu comme une voix ou un faible bourdonnement, typique des observations modernes d’ovnis, écrit-il encore.
Pour le 13 août suivant, Jacques Vallée parle de pétales de fleurs qui tombèrent, comme il y en a, selon lui, après des apparitions d’ovnis.
« Le 19 Août, la Dame de lumière partit lentement vers l’Est avec un bruit comme un rugissement de moteur ». Il met un point d’exclamation à la fin de cette phrase. Notre auteur s’attarde sur les descriptions de témoins qui parlent d’éclairs, de globe et de disque, d’odeur bizarre, bref tout ce qui rappelle les récits d’observations d’ovnis, méprises comprises, mais de ça il ne parle pas.
Autre nom du Panthéon ufologique s’étant intéressé aux apparitions de Fatima, le Contre-Amiral Gilles Pinon, cadre de réserve, diplômé de l’école navale ainsi que de l’école nationale supérieure des techniques avancées.
Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé « Fatima un OVNI pas comme les autres » (17/10/2002 - Editeur Osmondes) dans lequel il veut démontrer que la raison conduit à voir, dans la danse du soleil, la signature d'un message extraterrestre et non pas une manifestation de l’ordre du religieux. Tout comme Jacques Vallée il met en exergue les similitudes dans des descriptions d’ovnis et celles des évènements de Fatima. Pour asseoir son hypothèse, il n’insiste pas sur le fait que le témoignage humain se caractérise par des mots et des expressions en fonction de la culture, de l’époque et du milieu social. Ainsi un soleil sera décrit comme tel ou comme un disque. Il choisit des mots ou des expressions que l’on retrouve dans le contenu lexical ufologique comme « mouvements erratiques » pour ce qui concerne la danse du soleil. Ainsi il amène le lecteur à s’écarter de l’hypothèse religieuse chrétienne en faveur de l’hypothèse vaisseau spatial extraterrestre.
Pour l’accréditer, le Contre Amiral Gilles Pinon insiste sur de curieux argument. Par exemple, la lumière venant du disque qui ne faisait pas mal aux yeux. Selon lui, c’est une caractéristique des apparitions d’ovnis. Exit la majeure partie des descriptions d’ovnis qui ne font pas mention de cette prétendue caractéristique. Même la présence de nuages vient renforcer sa conviction parce que certains témoignages font état du disque passant « derrière » les nuages. Exit une fois encore de simples erreurs de perceptions visuelles dues à un allègement de la couche nuageuse. Le Contre Amiral Gilles Pinon suggère une potentielle immixtion d’une ou d’intelligences extraterrestres dans la conscience des témoins. J’ignore quelle en est la raison intrinsèque de cette hypothèse tant les arguments avancés apparaissent biaisés voire fallacieux. Une croyance doit elle en remplacer une autre ? Cherchez et vous trouverez, ce qui nous ramène à une certaine idée du religieux. Nous y revenons plus bas.
C’est depuis 1947 lorsqu’un pilote vit plusieurs artefacts lumineux dans le ciel se déplaçant comme des soucoupes ricochant sur l’eau, que l’expression « soucoupe volante » fit son apparition. Avec le temps, l’expression s’est transformée en OVNI (objet volant non identifié) puis en PAN (phénomène aérien non identifié). Ils seraient responsables de perturbations atmosphériques, électriques, de présence de nuée, de souffle, d’éclair, de traces au sol, etc. Et quand il est démontré qu’il s’agit de méprises les exoticiens font appel au mimétisme (propriété qu’aurait parfois le phénomène de se rendre semblable par apparence à quelque chose de connue) où à une intelligence exogène (appel à une autre conscience) ayant le pouvoir de brouiller l’esprit des témoins afin qu’ils ne soient pas totalement crédibles. C’est si pratique pour évacuer de possible explication rationnelle. Ces OVNI qui se montrent, partent, reviennent, s’arrêtent, effectuent des déplacements à angles droits, dansent comme à Fatima font rêver à d’autres mondes en contact avec le nôtre, à condition de ne pas être trop exigeants dans les vérifications.
La photo allégué de Fatima :
Le jour dit du miracle du soleil, il y aurait eu de 40 000 à 70 000 personnes présentes. Si on peut lire quelques témoignages rapportés décrivant des phénomènes assez différents, on ne trouve pas facilement de récits de gens qui eux, n’ont rien remarqué d’extraordinaire.
Les photographies prises in situ à ce moment là montrent la foule mais pas de clichés d’une apparence insolite du soleil, dans sa proximité, sa taille, sa luminosité ou son emplacement. La seule photo promue un temps par l’Observatore Romano et popularisée par le magazine Life a été démentie comme étant un cliché du miracle par le Vatican.
Malgré ce démenti officiel du Vatican, elle demeure LA photo-preuve du miracle du soleil dans beaucoup d’ouvrages et sur internet. Comme il s’agit d’un cliché argentique, Il ne s'agit pas du même phénomène que pour celui du "black sun" se produisant sur les photos numériques. En effet, il n'y a pas de saturation possible du récepteur. En outre la saturation d'un capteur CMOS ne produit pas du gris mais du noir.
Le phénomène à l'origine de cet artefact peut être plein de choses. Il y a quantité de taches plus ou moins sombres réparties aléatoirement sur l'image qui est vraiment très "sale" avec, outre ces taches, de nombreuses rayures et des coulures (en particulier au-dessus des arbres à gauche). La tache sur le soleil pourrait être une de ces salissures, même si on pourrait nous rétorquer qu'elle se trouve "comme par hasard" "sur" le soleil.
Enfin, l'avant-plan est très flou, il y a des arbres à gauche et à droite, mais on ne distingue même pas les feuilles et rien de net en arrière-plan permettant de définir comment a été faite la mise au point ni de connaître, même vaguement la profondeur de champ.
Bref, cette image regroupe toutes les caractéristiques de ce qui rend une photographie inexploitable et aucun jugement de valeur ne peux par conséquent être porté sur son contenu: le "phénomène" pourrait vraiment être n'importe quoi !
Afin d’être plus précis, Dominique CAUDRON, ufo Sceptique on ne peut plus pertinent explique : « Pour ce qui est de la prétendue photographie, elle n'a pas été prise à Fatima en 1917, mais ailleurs le 13 mai 1921, et sa première apparition fut dans le magazine Life, du 3 décembre 1951. Il s'agit en fait d'un cas de désensibilisation par surexposition. C'est un phénomène qui se produisait dans les émulsions argentiques d'il y a un siècle, pour les hautes luminations (la lumination est le produit de l'éclairement par le temps d'exposition). Ce phénomène et aussi responsable des photos "d'éclair noir" d'il y a un siècle. Ce n'était pas un phénomène physique insolite, mais un phénomène purement photographique.
Il n'y a pas beaucoup de démystifications de la pseudo-photo de Fatima, la plupart des occurrences ne font que colporter la légende d'après des copies de copies...
J'oubliais d'ajouter qu'en France, les apparitions de Fatima sont surtout connues grâce à un seul homme : le chanoine Barthas, auteur d'une dizaine de livres sur le sujet. »
Note : Incontournable, indispensable, la page d'Oncle Dom : http://oncle.dom.pagesperso-orange.fr/
A propos des apparitions des Entités.
La récupération ufologique de Fatima n’est donc pas si récente.
En effet la biotypologie des entités observées lors des apparitions religieuses comme Fatima n’est pas sans rappeler les observations d’humanoïdes décrites dès 1954 puis par la suite.
Nous avons vu que certains auteurs ufologues, mettait en relation l’apparition du miracle de Fatima avec un OVNI et par conséquence la venue d’une entité, identifié par la communauté religieuse de l’époque comme étant la Vierge, comme étant un humanoïde.
Si le Soleil qui danse est assimilé à un engin tournoyant, l’entité décrit par Carolina près du chêne vert est perçu comme une manipulation (ou influence) à distance par des êtres venus d’ailleurs et dont les buts ne sont pas toujours très clairs. Pourtant ces éléments font partie des choses étrange et courante dans les annales ufologiques. L’explication de ce mystère par un autre mystère est le tour de passe-passe le plus génial en ce domaine.
La description fait état d’un garçon aux cheveux blonds et long jusqu’aux épaules, vêtu de blanc, semblant avoir une dizaine d’années. Le rôle de cette entité, rôle essentiel, est d’influencer le comportement du témoin, la jeune Carolina.
Tout commença par une voix qu’elle entendit « en moi ». Cette récurrence se retrouve dans nombre de récits à caractère religieux mais aussi ufologique. J D’Arc n’entendit-elle pas des voix célestes ? Il est intéressant de noter qu’aucune récupération du mythe J D’Arc niveau ufologique n’a (encore) été entrepris.
Les ufologues insistent, parfois lourdement, sinon souvent, sur cette voix intérieure qu’ils qualifient de manipulation mentale à l’image de ces contactés en relation avec des objets volants non identifié.
Il est d’ailleurs tentant de faire des rapprochements avec d’autres cas, tel celui de Téhéran en 1954 ou bien plus ancien celui de Garganta la Olla en Espagne ou une veille femme décrira un être de petite taille vêtu d’un costume brillant. En même temps que la vision de l’entité, elle entendit une voix intérieure lui ordonnant de retourner chez elle car sa petite fille venait de naitre.
En 1954 des descriptions de petits êtres vêtu de scaphandre brillant étaient monnaie courante (et perdu depuis les années 70). Les contacts télépathiques, aux contenus souvent décalés, sans importance ou incongru. Dans le cadre religieux, le caractère des messages était plus construit, plus directif aussi. Un peu comme si la foi religieuse dictait ce qu’il convenait de dire (d’entendre) alors que dans les milieux ufologiques, ces mêmes messages devenaient sans signification première.
L’enfant blond de Fatima oblige Carolina à faire des mouvements et avoir des attitudes en désaccord avec sa volonté. Signe d’une manipulation évidente montrant également une suprématie de l’entité sur le témoin. Cette suprématie est un des éléments prégnants en ufologie. Des êtres en apparence fragiles (de petites tailles rappel) mais totalement insaisissable. Les ufologues en viennent à la conclusion inévitable (selon eux) : L’être de Carolina, à l’instar du Soleil dansant, ne sont que des manipulations extrasensorielles ! Reste à comprendre les motivations de tels manipulations et sur ce point, les miracles religieux ainsi que les interventions d’entités venus d’ailleurs restent bien mystérieuses.
Joaquim Fernandés Dans son ouvrage « Fatima, ce qui se cache derrière les apparitions » note avec pertinence que « ces petits êtres dotés de pouvoirs supra normaux ont marqué la mémoire des peuples, à travers la mythologie populaire, le folklore, où le rationnel s’estompe et devient un message chiffré. »
En cela, miracle religieux et ufologie sont similaire en effet.
Ufologues !
Jacques Vallée est donc est un ufologue de la vielle école, il est considéré par la communauté ufologique comme étant l’expert des experts, et pense que ces créatures qui peuple un monde qu’il nomme « Magonia » sont responsable de ces manifestations d’un bord comme de l’autre même s’il prend cette précaution à diviser ces créatures en deux camps (bien pratique pour en gommer les incohérences).
D’un bord nous trouvons les « négroïdes » (sorte de nains médiévaux) et les « sylphes » sortent d’Elfes des contes de fées que nous retrouvons dans l’ensemble des folklores du monde entier.
Dans le Haut Moyen Age, Alfred de Vigny chantait les louanges d’Oberon, créature télépathe et blond. Nous pourrions trouver bien d’autres similitudes, y compris entre l’enfant blond de Carolina et Obéron mais aussi d’autres créatures de légendes, comme les lutins décrit dans certaines légendes comme ayant des cheveux long et blond.
Pour confirmer ces certitudes, qui ne sont que rapprochement non démontré en ufologie, sinon par la volonté de faire coller les éléments entre eux, l’ufologues n’hésitent pas à faire appel à l’archéologie en cherchant ce qui va conforter leurs hypothèses et notamment dans les ruines de Cuzco en Amérique du Sud qui est selon eux, une zone de référence pour les observations d’OVNI. Ils font appel à cette observation du 20 août 1965 qui vit des êtres de petites tailles sortirent d’un engin au sol.
C’est en effectuant des rapprochements intempestifs que les récupérations se font. La récupération de ce témoignage (Carolina) n’a qu’un but, celui de servir la cause ufologique en tentant de mettre en évidence un contexte religieux créé ou manipulé par des êtres d’une autre dimension ou en provenance de la voute céleste (synonyme ici d’Ange ou d’extra-terrestres) même si cette relation ne tient qu’à des exemples précis du mythe ufologique, sorte de cueillette des cerises et éliminant ce qui contredit cette thèse alléchante.
Dans L’affaire ufologique dite de Cergy-Pontoise en France, le 26 novembre 1979 mettant en scène 3 jeunes gens dont un jeune homme de 19 ans, Franck Fontaine, disparait durant huit jours puis réapparait au même endroit, à proximité d’un champ de choux. Il dit ne se souvenir de quasiment rien si ce n’est d’une boule lumineuse qui l’a englouti. Jean-Pierre Prévost, un des témoins, devient rapidement le « contacté » de l’affaire en faisant intervenir une entité répondant au nom d’Haurrio qui prodigue des conseils sur la gestion de notre planète. Lors de l’émission Temps X des frères Bogdanoff le 26 avril 1980 (https://www.youtube.com/watch?v=4NcHAZvQZ9s), Haurrio donne rendez-vous à l’humanité le 15 août 1980 à Cergy Pontoise.
Quelques centaines de personnes sont présentes au jour et à l’endroit précités. Des belges, des Suisses, des gens qui firent des centaines de kilomètres pour voir de leurs yeux un engin spatial et la preuve de l’existence des extraterrestres si bons à mettre les humains en garde sur l’état déplorable de la planète Terre, ce qui va entraîner des calamités.
Les heures défilent. Il ne se passe rien d’extraordinaire. La déception s’empare des personnes présentes, mais d’autres veulent rester encore, jusqu’au bout de la nuit. Ils y croient, Haurrio l’a promis. Ils vont venir. Et comme dans chaque cas de ce genre, il y aura des témoins pour affirmer qu’il y a eu quelque chose. Là dans le ciel, un point plus lumineux que les autres apparait, qui va rester dans le même secteur durant plusieurs heures. Ces témoins sont formels : C’est Haurrio qui se manifeste. Pour des ufologues un peu plus prudents, un point lumineux restant plusieurs heures dans un même secteur du ciel s’apparente à une méprise astronomique et effectivement c’est Vénus qui fut prise pour le vaisseau d’Haurrio. Ignorant ce que sont les mouvements auto cinétiques de l’œil, un témoin persuadé d’une manifestation extraordinaire atteste que ce point a dessiné dans le ciel un H comme Haurrio. Quoiqu’il en soit, ce qui sera retenu pour des afficionados des ovnis ce seront ces quelques témoignages et non la déconvenue de la majorité qui n’a rien vu.
Dans les messages délivrés par Haurrio, outre la répartition des revenus générés par leur livre co-écrit et des conseils d’écologie pour empêcher des catastrophes prévisibles, il est annoncé un nouveau rendez-vous au 15 Août 1983 pour convaincre les incrédules mais Jean-Pierre Prévost se rétracte dans un article du Parisien libéré du 7 juillet 1983 et avoue que « tout est bidon du début à la fin ».
Les deux autres amis de Franck Fontaine maintiennent eux la véracité de leurs déclarations. Ce seront cette fois quelques dizaines de personnes qui sont réunies dans le fameux champ de choux. Rien ne se passe. Il n’y a pas de bible en ufologie sur laquelle appuyer des histoires extraordinaires alors, pour faire perdurer une banale affaire probable de canular suivie d’une opportunité financière entre autres, quelques hypothèses ont été écrites dont une manipulation des services spéciaux aux fins d’une hypothétique expérience psycho-sociale.
Explications rationelles :
Le miracle du "Soleil qui danse" est probablement dû aux conditions météorologiques particulières (nuages et vent) propices à des illusions de mouvement et à la persistance rétinienne consécutive à un éblouissement solaire (multiples disques colorés ou sombres dansants).
En effet l’hypothèse mettant en jeu nuages et vents auraient perturbé la perception du Soleil par la foule, en état d’extase. Les exagérations, fréquentes lors d’une manifestation de foule contenu dans les témoignages rapportées et amplifiées par les journaux s’ajoutant.
Le temps pluvieux, la présence d’un vent assez violent par moment, évoque la possibilité que les nuages ainsi que des cristaux de glace ont pu diffracter la lumière créant ainsi l’illusion d’un soleil dansant dans le ciel.
Nous savons par ailleurs qu’une brève exposition de la rétine au Soleil cause des effets de « danse du soleil ». Les changements de couleurs décrites étant imputable au blanchiment des cellules rétiniennes photosensibles.
Le véritable miracle est qu’aucune personne dans la foule n’a perdu irrémédiablement la vue en regardant un peu trop le Soleil que des nuages, heureusement, ont atténué la puissance.
Il n’y a pas que les événements de Fatima qui reste sur le sensationnel, l’apport que pourrait apporter, précieux, des témoignages de gens présent n’ayant rien vu ou perçu est tout simplement occulté au profit du sensationnel. C’est banal, tellement banal.
Jadis, les Historiens, constatant les dérives et autres sornettes à propos de l’épopée de J D’Arc, parlaient de mythographe. Une part des ufologues d’aujourd’hui sont les nouveaux mythographes 2.0. Leurs apports, n’en déplaise, ne donnant pas une once de crédibilité à l’ufologie dite moderne. Bien au contraire, cette dernière se noie dans des méandres boueux, perdant de vue que pour être pris au sérieux il convient de rester prudent.
Ufo l’Savoir non ?
F Cordier-Seray - P Seray (Novembre 2020)
Sources :
Dossier de SO sur Cergy. https://www.lulu.com/fr/fr/shop/-collectif/ovni-retour-sur-laffaire-de-cergy-pontoise/paperback/product-19kpkerw.html?page=1&pageSize=4
Livre de Thomas C Durand « Dieu la contre-enquête »: https://www.amazon.fr/Dieu-contre-enqu%C3%AAte-Thomas-C-DURAND/dp/2379316058
La vidéo de la Tronche en Biais sur Fatima : Les secrets du miracle de FATIMA - YouTube
Bjr,
"l’entité décrit par Carolina près du chêne vert est perçu comme une manipulation"
C'est qui Carolina ? Il n'y a pas confusion avec un autre prénom ?
Cordialement,
A.Cadi.