Etre sceptique en ufologie c’est, à minima, garder l’esprit lucide, sans émotivité ou idée préconçue qui pourrait biaiser une démarche pragmatique. Dans les histoires d'ovnis, il faut avoir du recul pour aborder au cas par cas ce qui est porté à notre connaissance spontanément ou qu'on l'ait recherché, en faisant attention à ne pas valoriser ou promouvoir les éléments qui vont dans le sens d'un présupposé.
Certains, attachés à l'une ou l'autre des hypothèses fantastiques largement étalées dans la littérature dédiée, dans des émissions de radio, sur le net, à la télévision et où le contre ton est absent ou quasi absent, estiment que cette démarche pragmatique est un besoin de démolition (« debunking forcené » sic) et en conçoivent du ressentiment, lequel ressentiment se traduit parfois dans des écrits, des paroles ou des actions qui peuvent être d’une rare violence.
Il est légitime alors de s’interroger sur les motivations qui en amènent certains à de telles extrémités car il m’apparait que rien ne justifie une telle agressivité et son corollaire sauf peut-être une forme de foi pour les uns et/ou un besoin de notoriété pour d'autres malgré que le monde de l'ufologie soit restreint quantitativement parlant. J'ai osé employer le terme de "foi" puisque pour certains il n'est nul besoin de prouver l'hypothèse extraterrestre par exemple, elle se suffirait à elle-même et que l'exemple certainement le plus médiatisé de dissonance cognitive est basé sur une histoire d'ovni et d'extraterrestres (Léon Festinger : When Prophecy Fails). Par ailleurs, si d'autres ufologues partisans d'hypothèses exotiques veulent absolument les promouvoir, Il me semble essentiel qu'ils commencent par la vérification des informations qu'ils médiatisent et à minima, qu'ils respectent ceux qui ont une démarche exempte de croyance préalable, c'est à dire les sceptiques.
« Ces gens-là », comme le chantait Brel, ceux qui invectivent, affirment sans preuve et qui en lieu et place d’arguments falsifient, trichent, insultent, s’immiscent dans la vie privée pour tenter de trouver de quoi dénigrer afin d'imposer leurs convictions en faisant croire qu'elles sont vérités que d'autres voudraient cacher, sont plus néfastes à l’ufologie qu’autre chose. Il en de même pour ceux qui se trouvent englués dans une seule hypothèse "qui explique tout" et qui ne sont d’aucun secours pour appréhender la complexité du dit phénomène. Au départ, je n’avais pas pour intention de parler dans ce petit billet de l’intrication de la personnalité d’ufologues dans la façon de travailler sur le sujet mais, outre ma curiosité sur le phénomène des PAN (acronyme en voie d’être usité en remplacement d’OVNI, que je préfère encore cependant), je dois dire que je suis sans cesse étonné par le culot et la véhémence des propos de certains d’entre eux à l’égard de ceux qu’ils considèrent représentatifs de la méthode sceptique et il me semble que dans les "histoires d'ovni" cet aspect de l'ufologie ne doit pas être tu. Par exemple, d'aucuns refusent de façon systématique de travailler avec les sceptiques, ce qui empêche certains cas d’être investigués sous des éclairages différents. Ceci peut aussi expliquer le pourquoi de la non élucidation de certaines observations.
Je suis convaincu que l’approche sceptique pragmatique accompagnée d'un travail collaboratif est la seule méthode à même de faire progresser un peu l’ufologie. La preuve en est, c’est que c’est la méthode sceptique pragmatique qui a démontré, prouvé, de nombreuses méprises dont certaines ont pourtant fait partie des bases fondatrices des hypothèses exotiques ! Le comportement prétendument intelligent d’ovnis avec poursuites de véhicules en est un exemple puisqu'il peut être contredit par sa possibilité de reproduction grâce au cycle du SAROS ou de METON (méprises avec la lune ou autre astre).
En matière d’ovni, s’il y a résidu et bien que celui-ci puisse être inhérent au résidu normal contenu dans tout corpus d'affaires à expliquer, alors c’est ce résidu qui devrait permettre un véritable rebond vers une ufologie ciblant des cas difficilement explicables, avec l’aide d’une méthodologie d’investigations fiable et l'utilisation des outils et logiciels facilitant maintenant l'enquête, et non une forme de prosélytisme pour des hypothèses non réfutables comme c'est le cas dans la "lunatic fringe". Cette démarche pragmatique est certes moins confortable que de se contenter de croire au merveilleux tout en alimentant cette croyance par des biais de confirmation qui se trouvent à profusion chez ceux qui prônent la nature exotique des ovnis sans pouvoir en faire la démonstration.
Quel que soit la solution (ou les solutions) s’il y a, l’aventure est passionnante et enrichissante tant elle touche à des domaines variés et que l’apprentissage des outils pouvant être mis en œuvre pour comprendre ce que des témoins ont pu observer est valorisante.
Lier le phénomène OVNI à l’hypothèse extraterrestre (HET) ne me semble donc pas être d’une utilité certaine loin s'en faut même si je ne rejette aucunement l'idée de vie(s) ailleurs que sur la terre. Rien n’amène à ce jour, (Mai 2022), à une telle conclusion définitive et prouvée. Bien que séduisante, cette hypothèse n’est rien d’autre que ce qu’elle est, une hypothèse et celle-ci n’est pas réfutable (quand j'écris ceci) ! Elle peut paraître satisfaisante à certains mais ne nécessite pas de faire fonctionner ses ressources cognitives dans la recherche des sources originelles, des faits bruts, des éléments contradictoires ni dans cette utilisation, dont je parlais précédemment, des outils maintenant à disposition tels les logiciels d'astronomie ou ceux permettant de trouver les dates et heures de passages d'avions, de satellites, visibles d'un endroit défini par exemple ou encore de prendre du temps pour se déplacer in situ ou à la rencontre des témoins. Si donc l'HET pour expliquer les ovnis mérite un intérêt, celui dû à toute hypothèse considérée comme telle, elle ne peut se prévaloir d’être une réalité démontrée en 2022 mais qui sait plus tard ! Une conviction ne remplacera jamais une démonstration sans oublier que la charge de la preuve revient à celui qui prétend à l’extraordinaire. A ce sujet, j'ai été très surpris de constater qu'il est souvent demandé beaucoup plus d'éléments de preuves aux sceptiques qu'aux pourvoyeurs de merveilleux !
J'ai d'ailleurs un grand regret, c'est que malgré les explications sur ce qu'est l'approche sceptique et les outils cités ci-dessus permettant des constats rétroactifs, nombre d'auteurs d'ouvrages ufologiques développant une ou des hypothèses, se sont encore basés sur des écrits ou de faits rapportés tels quels, acceptés avec confiance ou naïveté, au choix. Or, de très nombreux exemples ont montré que des ufologues (et des journalistes) savent fabriquer des ovnis "au comportement que la technologie humaine ne sait pas faire". La technologie humaine certainement mais l'imagination, elle, sait le faire. Je ne citerai que deux exemples mais non des moindres : La vague belge et le 5 novembre 1990.
Dans de précédents opuscules des dossiers de S.O. il a été démontré que des écrits de spécialistes autoproclamés étaient entachés des biais qui décrédibilisent le sujet qui nous interpelle, par l'absence d'un réel travail d'investigation. Par ailleurs, les incohérences qui caractérisent les manifestations relatées démontrent un problème plus complexe qu’une hypothèse seule pourrait expliquer. Ces incohérences sont très intéressantes puisque l’illogisme apparent qui ressort de témoignages est souvent facteur d’explications prosaïques comme nous le verrons par ailleurs. Que dire également des poncifs utilisés lors de certains émissions, telle que Hangar 1 du MUFON ? Lorsque j'entends "Les scientifiques disent que ..." Tous les scientifiques ? ou seulement quelques personnes dont on se garde bien de nous donner les noms et cursus ! Lorsque j'entends, dans le même épisode, que les américains ont la technologie fantastique extraterrestre depuis le crash de Roswell mais aussi qu'il y a eu plusieurs dizaines d'ovnis crashés et récupérés dans beaucoup de pays du Monde telle la Russie, je me dis que cette technologie doit être bien défaillante et qu'il n'y a donc pas que les Etats Unis qui la possèdent du coup !
Enfin, si tous ces crashes étaient réels, ils auraient impliqué des centaines de personnes et des informations auraient pu être croisées mais ce n'est pas le cas ! Par ailleurs aucun morceau n'a été soumis à la science mainstream pour prouver cette réalité ! A la lecture de la prose ufologique passée et actuelle, il me semble nécessaire de redire que jusqu’à ce jour, ce n’est pas l’OVNI en lui-même qui est étudié directement, mais le plus souvent des récits d'observations par des témoins et que, donc, la problématique est intrinsèquement liée au témoignage, à la perception et à la reconstruction mémorielle humaine. Ignorer les bases fondamentales de ces 3 paramètres quand on s’intéresse aux ovnis est une erreur d’importance tout comme celle de considérer que la position sociale du témoin est un indice fort de fiabilité qui est aussi appelé occasionnellement « crédibilité ». Combien de fois n’avons-nous lu ou entendu qu’un pilote de ligne par exemple ne pouvait pas se tromper ?
Et pourtant, un pilote de ligne n’a pas dans sa formation professionnelle à reconnaître les étoiles dans le ciel. Il n’est pas formé à connaître les différents aspects d’un bolide (le GEIPAN sous la houlette de X.Passot s'est attelé à cela). Alors certes, son cursus, niveau intellectuel, ses capacités physiques et morales, lui ont permis d’être pilote et peuvent pondérer l’émotion suscitée par un lever de Vénus ou par un bolide, ses deux exemples de stimuli pouvant n’être pas immédiatement reconnus, mais ses perceptions visuelles sont identiques à celle d’un témoin lambda à qualité de vision égale (y compris si la vue est corrigée). Il suffit de lire Jean-Pierre Otelli concernant les erreurs de pilotage, livres très documentés, pour constater que les pilotes ne sont pas exempts des faiblesses physiques et psychologiques humaines. Je ne parlerai pas de cette horrible catastrophe récente (2015) au moment où j'écris ces lignes, causée par un pilote qui a volontairement crashé son avion et ses 150 passagers, dont lui-même, contre les Alpes françaises.
(Photo DDM F. Charmeux)
Quand des astronautes n’identifient pas immédiatement des cristaux de glace à l’extérieur, une lumière particulière due au soleil et à la position de la station internationale à un moment précis, alors la petite communauté ufologique « exoticienne » est en émoi et quand l’explication triviale est donnée, ne reste que la théorie du complot pour faire face et résoudre la dissonance cognitive : « La NASA nous cache tout ». Il y a parfois une non identification par les astronautes, (ou cosmonautes, ou spationautes …) et par les équipes au sol et là c’est quasiment le graal absolu ! Si les techniciens affectés au vol parlent de « corps étrangers » sans en préciser la nature, ceux-ci seront assimilés à du matériel de fabrication aliène (comme ils disent) par ceux dont l'envie d'une preuve est tellement forte qu'ils vont conforter ainsi leur croyance.
Au lieu de crédibilité, il faudrait parfois utiliser "indice de crédulité". A contrario, je loue les travaux d'ufologues qui, dans un effort notable de synthétisation et dans le but d'exploiter des données dans des bases construites, ont donné le nom d'indice de crédibilité à la somme de plusieurs facteurs liés à l'observation. C'est pourquoi lorsqu'il est question de "crédibilité" en ufologie, il faut savoir s'il s'agit d'une notion générale basée sur la bonne foi du ou des témoins ou s'il s'agit d'un indice calculé à partir de plusieurs items.
A ce propos, en fonction de mon expérience, je pense que la plupart des témoins sont sincères et de bonne foi et que c’est une évidence pour qui fait de l’enquête de terrain ! Il y a quand même quelques canulars, ne nous leurrons pas, mais la plus grosse part des observations se rapporte à des méprises avec de mauvaises estimations de tailles, de distances et des conditions particulières d'observation ! Je voulais aussi indiquer ici que des témoins de bonne foi leurrés par leurs sens, peuvent être déstabilisés par le fait de n'avoir pas reconnu quelque chose de banal. Ce moment de lacune pourtant bien humain est perturbant lorsqu'ils se produit au point que certains refusent l'explication triviale qui peut leur être proposée et déclarent "je sais ce que j'ai vu" ce qui pour eux signifie, quelque chose d'inexplicable au mieux, un vaisseau spatial parfois ! Pourtant beaucoup de témoins et enquêteurs ignorent ce qu'est l'agnosie d'objet, l'aphasie optique, la simultagnosie et autres troubles pouvant potentiellement intervenir dans l'observation.
Et les photos ? Pourriez-vous objecter ! D'abord, comme l'a évoqué X. Passot dans une interview, le GEIPAN ne dispose pas de photos dans les cas D qu'ils ont répertoriés malgré la multiplication des appareils de prises de vues. Depuis peu, des photographies accompagnant quelquefois un ou des récits, peuvent donner lieu à des analyses beaucoup plus poussées que par le passé. Il en a été ainsi avec les photos des Trent pour le cas de Mac Minville (Voir l’opus n°3 des dossiers de Sceptic-Ovni). J’avais commis un texte à ce sujet, privilégiant l’hypothèse d’un rétroviseur accroché à l’un des fils visibles sur les clichés. J’avais étayé cette hypothèse avec les éléments dont je disposais et mes propres moyens. Les photos d’un véhicule stationnant près de la ferme des Trent avec son rétroviseur fort ressemblant à la « soucoupe » étaient venues renforcer mes supputations. Je ne vais pas refaire ici la démonstration mais je tiens à préciser qu’IPACO (logiciel d'études de photos et vidéos) a démontré par l’analyse des clichés qu’il s’agissait bien d’un objet quelconque accroché. En conséquence, les photographies anciennes ou actuelles, sans être passées à la moulinette d'un logiciel d'étude d'images performant, ne peuvent en aucun cas être considérées comme des preuves tangibles de l’existence de « soucoupes volantes » ou d’engins spatiaux d’origine extraterrestre. En revanche elles doivent être considérées comme une illustration parfois troublante, je le concède bien volontiers, d’un phénomène à démontrer. J'inclus dans ce non expliqué, (le résidu), des phénomènes mal connus telle la foudre en boule si tant est que celle-ci existe. D’autres voies sont toutes aussi plausibles y compris celles qu’étudie la psychologie anomalistique. Concernant les vidéos, même les ufophiles purs et durs reconnaissent que les trucages font légion et qu'il est bien difficile de les détecter sans autres éléments tangibles accompagnant ces petits films.
Les Dossiers de SO n° 03 - Robert Alessandri, Jean-Michel Abrassart et Patrice Seray, Ovnis, lueurs sceptiques, Lulu.com, 2012, 424 p. (ISBN 978-1-4716-4235-7, lire en ligne [archive]), p. 59.
Lire l'étude imparable d'IPACO : http://www.ipaco.fr/RapportMcMinnville.pdf
Les aficionados de faits étranges et non explicables font parfois appel aux traces radars et prennent parfois en exemple celles qui montèrent en apothéose les observations de la vague belge, traces pour lesquelles il a pourtant été démontré qu'elles n'avaient rien à voir avec des ovnis. Les "anges" ces traces fantômes dues à des failles dans la technologie, l'électronique, même s'ils sont de moins en moins nombreux grâce aux améliorations techniques, informatiques, feront encore les beaux jours des amateurs de mystères. Idem pour la trace qui a été mise en corrélation avec la déclaration du Commandant Duboc et pour laquelle il a été aussi démontré qu'elle n'avait rien à voir avec ce qu'il déclara avoir observé ! Il faut aussi avoir en tête que les radars sont, en quelque sorte, programmés dans un but précis (suivi d'avions, missiles etc) avec des paramètres relatifs à des concepts terrestres (altitude mini, maxi, vitesse, taille ...). Si des échos, souvent de très courte durée, ne font pas partie des cibles auxquels les radars sont dédiés, ils sont purement et simplement rejetés. Voila cependant un exemple parmi d'autres, qui génère des hypothèses telle celle que les vaisseaux spatiaux ou sondes extraterrestres ont une technologie qui les rendent invisibles aux appareils, telle la furtivité, mais en mieux quand même ...et Idem pour l'absence d'ovni sur les photos prises par les satellites, pourtant la aussi, il y a des explications tout à fait prosaïques, encore faut il avoir envie de les découvrir.
Bref, la recherche sur le phénomène ovni est passionnante, plus encore, à mon sens, s’il est pris en compte la compréhension du pourquoi des erreurs passées. Le challenge reste d’actualité.
Les cogitations et recherches des enquêteurs sont intégrées dans les récits disponibles par exemple dans l'opus n° 7 "Histoires d'OVNI". Ils sont quasi bruts, tels que je les avais repris au cours des années 90 et ultérieures, à peine retravaillés si ce n'est que quelques petites modifications de formulation ou corrections orthographiques et ils ont été remis en forme pour cet opuscule. J'y ai toutefois ajouté quelques commentaires plus d'actualité. Ce choix rédactionnel a pour but de faire comprendre l'état d'esprit à l'époque des faits mais surtout d'insister sur l'importance que doit avoir l’exactitude des données dans un but de rigueur à minima.
Bon vendeur (?) je vous en conseil la lecture (ainsi que les autres opus).
Les erreurs de votre serviteur figurent en bonne place, sans auto mansuétude. Comme beaucoup, j’ai été séduit par certains prédécesseurs ou contemporains que je considérais comme des spécialistes éclairés et je leur faisais confiance. Je n’en ai nulle amertume, au contraire ! Certains d’entre eux étaient des pourvoyeurs de récits extraordinaires, alimentant livres ou revues et ils m’ont donné du rêve pendant ma jeunesse. Lorsque je me suis affranchi de leurs distorsions des faits qu’ils pratiquaient par erreur ou volontairement, j’ai pu comprendre bien des mécanismes et en cela, je leur en suis fort reconnaissant. C'est en partie ce qui m'a fait progresser plutôt que de stagner dans une hypothèse ou plutôt dans un scénario digne de la science-fiction (et parfois issu de la science-fiction) comme je l'ai déjà écrit plus haut.
Ce petit billet se veut donc sans aucune prétention de vérité absolue, mais, rêvons une peu, une basse pour bien comprendre le scepticisme en ufologie...
Il existe trop de phénomènes de par la planète pour qu’il n’y ait point d’exagération…
UFO l'Savoir non ?
(P Seray)
L'argument d'autorité est mis en avant lorsqu'il est usité à mauvais escient. En Ufologie c'est récurrent. Il vous appartient de démontrer la pertinence de cet argument sur un pilote de ligne, de chasse ou un gendarme etc... lorsque le sujet est autre que son domaine d'expertise. cela ne veut pas obligatoirement dire qu'il aura tort mais que la prudence est de mise. C'est parfaitement expliqué dans ce petit billet. En réalité ce sont les ufologues exoticiens qui placent avec un besoin curieux cet élément dans la bouche des sceptiques mais avec en ligne de mire le mauvais côté des choses.
Pour la bonne foi des témoins, facile ou pas, il appartient à chacun d'avoir conscience que c'est juste un fait.…
L'argument d'autorité est souvent mis en avant, quoique de plus facile pour dénigrer une profession. Des avions de ligne, sont dans le ciel en permanence de jour comme de nuit, et ce depuis des années. Bien que je conçoive au passage quelques erreurs de jugements, réduire ce que tous les pilotes observent à des causes prosaïques ne tient pas. Que faites-vous des nombreux témoignages ou lueurs et objets structurés font un véritable ballet autour de leur appareil parfois très proche de leur carlingue ? Les avions manoeuvrent en tous sens de façon anarchique donnant l'illusion d'un objet en mouvement ? Que nenni ! Ces choses, quoique puisse être leur nature sont en mouvement. Un bolide est en mouvement, mais …