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Ce que j’ai vécu de l’affaire Gérald Gateau.

Dernière mise à jour : 18 juil. 2022

Parce que l'Ufologie est un éternel retour en arrière et que malgré les évidences les ufologues restent dans le rêve... Un texte de Francine Cordier-Seray ...


Comme beaucoup d’intéressé(e)s par les histoires d’ovnis, j’ai connu cette affaire fin des années 70. Ce que j’en savais ou plutôt croyait savoir à l’époque : Le témoin s’appelle Gérald Gateau, il roule en direction de son domicile dans l’Aube. C’est un trajet qu’il connait bien. Il est environ 6 h du matin ce 28 mars 1964. Gérald voit alors dans un champ légèrement en pente, une citerne. Etonné par l’objet qu’il n’avait jamais vu auparavant, il s’approche mais la « citerne » s’élève brusquement du sol. Paniqué, Gérald ne regarde pas la suite et retourne chez lui sans rien dire à personne. Le samedi suivant Gérald retourne sur les lieux et là où il pense que se trouvait la « citerne », il ramasse 6 morceaux sans forme précise ressemblant à du métal. Il rangea ses trouvailles dans une boîte en carton et les oublia.

Gérald se rapprocha d’un ufologue, Guy Capet, venu faire une conférence à Troyes et il lui conta son aventure de 1964 et lui confia les morceaux ramassés.


L’affaire met en émoi la communauté ufologique, les morceaux prirent des chemins différents et disparurent, un temps.


Un certain Hugo Nhart se prétendant journaliste indépendant, obtint un des morceaux et le présenta à une session du CNEGU (Comité Nord Est des Groupes Ufologiques). Je n’ai pas assisté à cette session dans les Ardennes. C’est un membre du CNEGU qui me montra des photos du morceau et je fis le rapprochement avec un résidu de fonderie que je possédais car je le trouvais esthétiquement joli. Il me venait de mon beau frère qui en avait pris quelques uns venant d’une usine de sidérurgie. « Mon » morceau présentait des ressemblances vraiment troublantes avec celui présenté par Hugo Nhart. Je fis part de cette ressemblance aux membres du CNEGU et cela fut mentionné dans un compte rendu dont Monsieur Nhart eut connaissance. Monsieur Nhart s’est procuré mon numéro de téléphone mais comme j’étais absente, il m’a appelée à l’hôpital où je séjournais suite à une intervention chirurgicale. Il m’a copieusement insultée, exigeant que je dise m’être trompée et que le morceau que je possédais n’avait rien de ressemblant avec celui qu’il avait montré au CNEGU. J’avoue qu’à l’époque, ce Monsieur Nhart m’avait fait peur, surtout qu’il voulait venir « régler ça » avec moi. Je n’avais nulle envie que ma famille et surtout pas mes enfants aient à subir les foudres d’un énergumène très énervé. J’appris également dans le même temps que Monsieur Nhart avait été particulièrement exécrable lors de cette session du CNEGU allant jusqu’à contester le prix et la qualité des repas servis dans une structure spécialisée alors qu’il avait accepté le protocole dont celui relatif à la répartition des frais. En 1996 dans l’émission « comme un lundi » présentée par Christophe Dechavanne, Hugo Nhart donne sa version de l’affaire Gérald Gateau. Cependant la lecture de l’analyse par le CNES d’un des morceaux parvenus jusqu’à Jean-Jacques Velasco, ne laisse aucun doute sur la technologie terrestre de la chose au grand dam d’Hugo Nhart : 70% de fer, 26% de silicium, 3% de fluor. Le laboratoire de minéralogie du musée d’histoire naturelle qui a également été sollicité pour faire des analyses, par l’équipe de Christophe Dechavanne, est arrivé aux mêmes conclusions. Hugo Nhart soutient que des analyses ont été faites par « Gaz de France » et qu’elles ne donnent pas les mêmes résultats Monsieur Nhart pourtant fortement sollicité est incapable de fournir ces analyses qui pourtant l’auraient sorti d’un bien mauvais pas médiatique. Il n’a pas, à ma connaissance, fourni les analyses de « Gaz de France » a posteriori.

Le temps passe et voila que Monsieur Jacques Vallée travaille sur des artefacts susceptibles d’être des morceaux d’engins exotiques. Il vient jusqu’à Paris parler de résultats surprenants aux plus hautes instances scientifiques comme il se doit : ovni Paris - les repas ufologiques !

Parmi les convives-auditeurs, se trouve Madame Marie-Thérèse de Brosses, très intéressée par ce sujet. L’histoire des morceaux de Gérald Gateau remonte à la surface. Un mythe perdure : C’est le GEIPAN qui aurait les morceaux et aucune restitution n’en aurait été faite.

Pourtant … avant de partir en retraite et avant cette réunion à ovni-Paris – Les Repas Ufologiques, un responsable du GEIPAN a pris soin de rechercher qui avait envoyé des morceaux afin de les leur restituer. Je suis bien placée pour le savoir puisque grâce à un membre du SCEAU, l’adresse de M Gateau avait été retrouvée et je l’ai transmise au GEIPAN. Ayant pris contact avec Monsieur Gérald Gateau ce dernier me confirma qu’il avait bien reçu un morceau du GEIPAN mais qu’il ne savait plus où il l’avait mis. Je l’ai rassuré en lui disant que je ne voulais pas qu’il me l’envoie mais que je m’assurais juste qu’il l’avait bien reçu du GEIPAN. Madame de Brosses faisait partie des personnes à qui le GEIPAN a du retourner un ou plusieurs morceaux. Apparemment lors de la venue de Jacques Vallée, elle ne l’a pas dit. Mais je n’y étais pas et je n’ai eu que des bribes de ce meeting qui s’est tenu de façon assez privée.


Mais il y a des dizaines d’histoires dans l’histoire des morceaux de résidus de fonderie de Gérald Gateau : des conférences, des émissions radio et télévision, des envois, des renvois, des courriers, des colis, des blogs etc et chacun raconte sa part et d’autres en rajoutent, se trompent. Un exemple, « mon » morceau a été mis en photo dans un forum comme étant le 6ème morceau de Gérald Gateau.





file:///E:/CAS%20GATEAU/La%20Ligne%20Bleue%20Survol%C3%A9e%20N%C2%B0%2030%20-%20Ann%C3%A9e1994.pdf



Ce morceau , collection perso., est devenu par la grace divine des Zitis, le sixième morceau...


Une chose est certaine, ce qui a été analysé est une technologie terrestre et ce qui a été analysé est bien un ou des morceaux remis par Gérald Gateau. Les ufologues sont rigolos parfois, ils disent que ce n’est pas une preuve tangible dont on a besoin pour « savoir » mais s’accrochent à des déchets de fonderie.


Ufo l’savoir non ? (Francine Cordier-Seray - Juillet 2022)


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